Les récits envoyés par nos ami(e)s
L’exode la famille Muller Karl
Les cités de baraques du Bruch & de la Halte-Schoeneck
Une flèche dans le dos & autres récits
La mine : creusement dans le rocher
Calamia Auguste
Parlez-nous de vous : Auguste Calamia
Chaboussie Nadine
Mes voisins, la famille Heitzmann
Roger Lepage, mon camarade de jeux
Le commerçant juif polonais de Merlebach
Le bonheur est... dans la mare
2 juillet 1961 : Vive de Gaulle !
Douce France, cher pays de mon enfance...
Les affaires sont les affaires...
La sale guerre 39-45
Faber Chantal
Le passage du tabac - Mes jeux avec Farid
Hartzer Arsène
Les Potaches, une histoire de potes !
Heitzmann Walter
Le Bruch - Sophie ma grand-mère - Nos jolies baraques
Il était une fois le puits Simon
Hofmann-Grandmontagne Danielle
Présentation & Galerie peintures
Le tango d’amour des frontaliers (1)
Le tango d’amour des frontaliers (2)
Hurth Jean-François
Présentation : La Mandoline - Joyeux Noël avec les fous
Le musée de la mine de Velsen en Sarre
Mission humanitaire au Népal 2017
Vieillir... Vieillir... Et puis quoi encore ?
Drôle d’histoire n’est-ce pas ?
Kwatscherei : Juste fiel, v’là les Vamps !
Hugues L.
Présentation : Parlez-nous de vous
Présentation : Les couleurs du passé
- Quand votre coeur fait Boum !
- La fabrication du lance-pierre
- L’élastique - (S’Douaychtsigoumi)
- L’église orthodoxe de la Ferme
- Bière qui coule n’amasse pas mousse
- Sous le signe du poisson (2)
- Sous le signe du poisson (3)
Série "Schoeneck, le beau coin" :
Alléluia ! Il marche et il parle...
Je vais ’recevoir’ une petite sœur
Billes, Roudoudous et Carambars
Série "Billets d'humour en Platt et en français"
Série "Saga Nostalgia"
(2) La magie du Blog Nostalgia
Série "Le retour des Brabeks"
Episode 1- Episode 2 - Episode 3 - Episode 4 - Episode 5 - Episode 6
Episode 7 - Episode 8 - Episode 9 - Episode 10 - Episode 11
Episode 12 - Episode 13 - Episode 14 - Episode 15
Episode 16 - Episode 17 - Episode 18 - Episode 19
Episode 20 - Episode 21 - Episode 22
Histoire de la Lorraine - Le Platt - Recettes - Expressions
La cité de baraques de la ’Ferme de Schoeneck’
Anthologie - Kohlechip Blues - Le grand Blek
Lambert Vincent
Mes jolies colonies de vacances
Miksa Jean-Lucien
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Voyage chez un ancien mineur de charbon
Commémoration de la catastrophe du puits Vouters
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Visite chez les ’Gilets Jaunes'
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Expo sur la mine au centre Leclerc de Betting
Retrouvailles au pays des lutteurs
Saga Nostalgia 1 : L’aventure c’est l’aventure
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Souvenirs d’un enfant de l’après-guerre
Roth Roger
Souvenirs d’un enfant de Stiring-Wendel
Samiec-Newman Edith
Présentation : L'odyssée de Jan Samiec
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Nadine Chaboussie : à bicyclette...
J'avais 8 ans et je me souviens très bien de pas mal d'histoires de la vie quotidienne à la Ferme de Schoeneck.
A l’époque, le salaire des ouvriers mineurs était versé en deux fois, une partie vers le 10 du mois, le jour de l’acompte et le solde à la fin du mois.
A chacune de ces « étapes » mon père nous rapportait une grande tablette de chocolat au lait Suchard de 600 grammes qu'il achetait à la buvette épicerie du puits Simon.
Un jour il est rentré à la maison et nous dit d’un air désolé qu'il avait complètement oublié d'en acheter, mais moi je savais qu'il plaisantait car, de son blouson de moto, au niveau du cou, je voyais dépasser un bout de papier de couleur mauve, couleur de l'emballage de ce délicieux chocolat de l'époque lequel, comme beaucoup d’autres produits de l’époque, n’a malheureusement plus le même goût aujourd’hui ce qui est bien dommage…
Un autre jour, je vois arriver mon père toujours sur sa moto avec, attaché dans son dos, un truc en fer rouillé qui se révéla être un cadre de vélo dame.
En l’espace de quelques jours les différentes pièces détachées furent assemblées, le tout peint en couleur jaune et, sous les mains expertes de mon père, un vélo prêt à rouler vit le jour. C'est un collègue de travail de mon père qui lui avait vendu l’ensemble pour la modique somme de 5 francs de l’époque.
Ce vélo était destiné au départ à ma grande sœur Barbara, mais, comme elle n'était absolument pas intéressée, c’est donc finalement moi qui devins l'heureuse propriétaire et surtout l’heureuse utilisatrice de cette jolie mécanique jaune.
Nous étions en 1958 et ce vélo a été le plus beau cadeau que je pouvais imaginer, non seulement il remplissait mon cœur de joie et de fierté mais m’offrait surtout des sensations de liberté insoupçonnées…
Que de kilomètres parcourus à travers les ruelles de la cité avec mon amie Marie-Thérèse assise à l’arrière derrière sur le porte bagage !
Très souvent nous descendions la longue côte dans la forêt de sapins du côté allemand et, une fois sur deux, à cause des épines sèches qui jonchaient le sol, nous tombions du vélo. Les chutes, amorties par le matelas d’épines, n’avaient aucune conséquence et nous nous relevions à chaque fois indemnes, riant aux éclats et reprenions de plus belle la longue descente dont la vitesse nous grisait…
Ce jour-là, en pleine action, je freine net car devant nous je vois, assis sur une grosse pierre, un soldat en uniforme qui pleurait.
Sur le moment j'ai vraiment eu très peur car je n'avais encore jamais vu un soldat « pour de vrai », sauf peut-être sur l’écran de la télé « noir et blanc » que nous avions la chance de posséder et que j'adorais regarder en rentrant de l'école vers 17 heures pour suivre les exploits des héros de l'époque Rintintin, Ivanhoe, Guillaume Tell ou rire aux les facéties de l'inséparable duo Laurel et Hardy...
Je m’arrêtais donc à quelques mètres de l’individu et nous sommes descendus du vélo pour nous diriger avec précaution vers lui…
Le jeune soldat, qui ne parlait qu’en allemand, semblait s’être égaré dans cette forêt et n’avait apparemment aucune intention belliqueuse.
Il nous a gentiment demandé, gestes à l’appui et en esquissant un sourire, de lui indiquer le chemin pour aller à Forbach et si je pouvais lui prêter mon vélo car il était très fatigué et avait mal aux pieds.
Après une petite discussion et force gestes pour nous faire comprendre, nous sommes remontés en sa compagnie et c’est lui qui poussait mon vélo.
Pendant qu’on grimpait le sentier dans la forêt, j’essayai tant bien que mal de lui expliquer, dans mon allemand plus qu’approximatif, qu'il fallait qu'il s'arrête là où la rue de la Ferme et la départementale se rejoignaient car mes parents m'avaient interdit d'aller au-delà de ce périmètre.
Une fois arrivés à la hauteur de la rue des sapins où Marie Thérèse et moi habitions, le jeune soldat allemand est monté sur mon vélo et s’est engouffré sans plus attendre dans la rue de la frontière qui débouchait une centaine de mètres plus loin sur la rue de la Ferme en direction de Forbach.
Pendant qu’il pédalait avec un plaisir évident, Marie-Thérèse et moi courions toutes essoufflées derrière lui et je dois dire que malgré la confiance dont j’avais fait preuve, j’ai tout de même eu peur qu’il me « pique » finalement mon vélo pour aller jusqu’à Forbach, voire bien plus loin, et que je ne le reverrai peut-être plus jamais…
Mais non, il a tenu parole et non seulement il nous l'a rendu mais nous a en plus chaleureusement remerciées !
Il m’arrive encore aujourd’hui, comme dans le « Happy End » d’un film, de revoir l’image de ce jeune soldat dont j’ai oublié les traits du visage, d’abord assis sur la pierre, puis s’éloigner en marchant lentement en direction de Forbach et se retourner une dernière fois pour nous saluer de loin…
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Em Clemau sei Footzegge : Détzemba 2019
Le billet d'humour en Platt et en français du mois de décembre 2019
Endlich E mohl E gouddi Nahricht ! In Amérigga hat èndlich de protsess voun dèm berihmdde Weinschtèn ongefong…
Earinnere na aych, das is dèa berihmde Hollywood Produtsènt dèa oungefèa 100 Fraoue sèxouel belèssdich hat. Er hat in wiaklischkèt noua norh mit zway se doun, die onnere hatta daya betsalt damit se ia klapp halle.
Nodèm a E entsioungskoua wo 50.000 Euros koscht, gemarh hat, stédda jétz voam gericht. Damidda die beschdde chansse hat, hadda sich de beschde Noujogga Advokat gelayscht, déa berihmde Benjamin Brafman. Das wa dèa wo domols ounsa natsional Hengscht, de DSK vetaydischt hat, A so E opfa ounkontroliada triewe.
Als Ich in de Télé die billa voun sayna ohnkounft ins Gerischt gesin honn, honn Ich ma gesaat dassa hinna saynem Joubala nimmé so schdolz aussiht wie doomols in seine luxous buro’s in de Schweinstein Company…
Ounglaoublisch wiffel ongeklagdde heitsedda kreitzweh honn odda E Joubala braourhe. Do frooh Ich mich ob die Advokaadde nit so E gehaymes abkomme mit de èatzte odda mit de kronkehilfe hèaschdélla honn…
Voasichtshalwa honn Ich ma voa kouatzem ah so E billischa gebraoudda Joubala kaaf mit dem Ich jétz réggelmèsich trènire, Ma wèss jo nie !
So E entsioungskoua honn Ich voalèwisch norh nit gebourht, nit wè mongeldda libido (Do wèat sich waaschaynlisch unsa Chantal widda mèlle!) awa éha wèje dèm schlèschdde tsouschdont voun maynem Bonk Konto oun de schlèschdde geschèfdde voun de Bouddik Noschdalschia noo dènne gonze Schtraygge om joasènde… Was wolle na donn, wen’s folfk nimmé im schdont is sich Noudele oda Schtègg Hajé se kaaffe beim Lidl, gebt’s a kèn geld mé aus fa so E Pendentif Rouleau odda fa E scharggel Noschdalschioum !
In dèa haydisch Weld wo alles so schnell géht mous ma halt imam E bissie woa soaje !
So liewe Noschdalschia lèsa, no denne paa wayse wèadda, winsch Ich aych norh E wounabarres nayes joa 2020!
Enfin une bonne nouvelle ! Aux States, le procès du fameux Weinstein vient de commencer…
Rappelez-vous, c’est ce fameux producteur hollywoodien que près de 100 femmes accusent de violences sexuelles à leur égard.
En réalité il a réussi à réduire le nombre de plaignante à 2 en payant de fortes sommes à certaines afin qu’elles ferment définitivement leur g….e.
Après avoir fait une ‘cure de désintoxication’ (!) à 50.000 Euros, il se retrouve aujourd’hui devant la justice et, pour mettre toutes les chances de son coté, il s'est offert le meilleur avocat de New York, le fameux Benjamin Brafman.
C’est celui même qui avait défendu en son temps notre étalon national D.S.K., une autre victime de pulsions mal contenues.
Lorsque j’ai vu à la Télé les images de son arrivée au tribunal, je me suis dit qu’il avait tout de même l’air moins fier derrière son déambulateur qu’à l’époque de sa splendeur dans les luxueux bureaux de la Schweinstein Company. (1)
C’est incroyable le nombre d’accusés qui ont soudain mal au dos ou besoin d’un déambulateur ! Je me demande même si les avocats n’ont pas un accord secret avec le monde médical et les fabricants de matériel pour handicapés…
Par mesure de précaution, je me suis acheté dernièrement un déambulateur occasion bas de gamme avec lequel je m’entraîne régulièrement au cas où… !
Pour l’instant, si je n’ai pas opté pour une cure de désintoxication, ce n’est pas suite à une baisse de ma libido (je sens que Chantal va encore se manifester !) mais plutôt à cause de l’état de désolation de mon compte en banque suite aux grèves répétées de cette fin d’année entraînant une baisse significative du chiffre d’affaire de la Boutique Nostalgia…
Que voulez-vous, lorsque le peuple n’a plus les moyens de s’acheter des pâtes et des steaks hachés chez Lidl, il n’investit pas dans un pendentif rouleau ou dans des boîtes de Nostalgium ! (2)
Vous savez, dans ce monde en perpétuelle mutation, on n’est à l’abri de rien et mieux vaut prévenir que guérir !
Voilà, chers amis nostalgiaques, sur ces sages paroles je vous souhaite à toutes et à tous une merveilleuse année 2020 !
(1) Schwein = Cochon. Je sais, elle est un peu facile mais on fait ce qu’on peut !
(2) Voici le lien au cas où vous auriez encore un cadeau de dernière minute à acheter, comme, par exemple, un déambulateur :
https://nostalgia.blog4ever.com/bric-a-brac
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Billet Avril 2018 (La grève à la SNCF)
Billet Mai 2018 (N. D. des Landes - Le prix Eurovision)
Billet Juin 2018 (La coupe du monde)
Billet Juillet-Août 2018 (La canicule)
Billet Septembre 2018 (Macronix le gaulois)
Billet Octobre 2018 (Nouveau Gouvernement)
Billet Novembre 2018 (Gilets jaunes etc...)
Billet Décembre 2018 (Cadeaux de Noël)
Billet Janvier 2019 (La cagnotte)
Billet Février 2019 (La tempête de neige)
Billet Mars 2019 (La vie en jaune)
Billet Mai 2019 (Européennes & Glyphosate)
Billet Juin 2019 (La Canicule 2)
Billet Juillet-Août 2019 (Le système de santé)
Billet Septembre 2019 (Le système de santé 2)
Billet Octobre 2019 (L'affaire B.)
Billet Novembre 2019 (Le marché de Noël)
Billet Janvier 2020 (Le Coronavirus)
Billet Février 2020 (Le Buzz)
Billet Mars 2020 (Le confinement)
Billet avril 2020 (Les vieux confinés)
Billet mai 2020 (Le nouveau remède)
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Nadine Chaboussie : la sale guerre 39-45 (Récits 1 & 2)
Il n'y a pas d'arbres ni de plantes sans racines !
Il n'y a pas d'avenir sans passé. Victor Hugo.
La sale guerre (1)
Dans leur baraque, au 120b rue des Sapins à la Ferme de Schoeneck, très souvent mes parents recevaient des ami(e)s avec lesquels ils partageaient leurs repas, et ce, toujours dans une atmosphère très conviviale. Nos invités appréciaient les succulents plats cuisinés par ma mère, toujours servis copieusement avec la générosité du cœur.
Parmi tous ces ami(e)s, nombreux étaient ceux qui, comme mes parents, ont également subis les horreurs de cette terrible et sale guerre 1939-1945.
A la fin de ces repas toujours bien arrosés, mon père avait l’habitude de demander aux enfants de sortir de la maison et d'aller jouer dehors.
Bien sûr on obéissait, mais en été, une fois dehors, sans faire de bruit, je m'asseyais sous la fenêtre ouverte de la salle à manger dont les volets étaient coffrés et, là, je tendais mes deux oreilles afin de ne rien perdre des conversations qui se déroulaient à l'intérieur. Cette curiosité d'enfant me permet aujourd'hui de raconter une partie de leur terrible vécu durant ces années noires car mes parents n'en parlaient jamais devant nous.
Le plus souvent, le sujet de leurs conversations tournait autour de la guerre et des horreurs qu'ils ont vues et subies dans les camps de concentrations en Allemagne.
Mon père était le parrain de Henryk le fils à ma marraine et tous deux sont restés amis jusqu'à leur mort. Jeanne, qui est devenue plus tard ma marraine à la Ferme de Schoeneck, avaient été internés à Sachsenhausen et ma mère fut contrainte de travailler dans une fabrique de munitions à Lubeck.
Je ne me souviens plus des différents endroits où les autres invités avaient été faits prisonniers mais tous décrivaient de grandes souffrances, parlaient de la faim, des traumatismes physique et psychiques et de la peur quasi permanente d’avoir à subir toutes ces injustices.
Ce que j'ai retenu de leurs témoignages, c'est qu'ils s'accordaient et convergeaient sur de nombreux points car ils avaient tous vécus cette même douloureuse et dévastatrice guerre dans leur chair et dans leur âme.
Le fait d’avoir écouté leurs conversations m’a fait rapidement comprendre que leurs vies n’étaient qu’une suite de souffrances et d’humiliations subies durant cette triste et barbare période.
Mon père racontait qu'il était né à Jena en Allemagne car son père, conducteur de travaux sur des chantiers routiers, était en déplacement au moment de sa naissance.
En 1939, à l'âge de 19 ans, des policiers l'on arrêté à Jena. Après lui avoir demandé de présenter ces papiers, les policiers lui ont dit:
- Tu es né en Allemagne, donc tu vas porter l'uniforme !
Mon père refusa et répondit qu’il préférait plutôt crever que de porter cet uniforme qu'il haïssait.
Il fut arrêté sur le champ et emmené sans autre forme de procès dans un camp d'internement près de Sachsenhausen dont je ne me rappelle plus du nom.
Environ deux ans après son arrestation, il s'est évadé en compagnie d’une fille prénommée Anna, mais a vite été rattrapé.
C'est en sautant du train pour essayer d'échapper à ses poursuivants qu'il s'est ouvert la paume de la main et en a gardé une profonde cicatrice visible jusqu'à sa mort.
Il n'a plus jamais eu de nouvelles de son amie Anna et, après cette tentative de fuite, il a été emprisonné dans le terrible camp de Sachsenhausen d'où il ne fut libéré qu'en en 1945.
Dans ce camp, en hiver les prisonniers étaient chargés de casser des cailloux et en été, ils travaillaient dans les fours.
Tout ce programme avait été minutieusement mis au point pour mieux exterminer des êtres humains dans le cadre de la théorie nazie des 'vies indignes d'être vécues'.
Mon père disait qu'il avait tellement souffert de la faim que lorsqu'une personne passait un peu trop près et un peu trop vite près de lui, le seul déplacement d'air le déséquilibrait, tellement il était maigre et affaibli.
Il racontait qu'un jour un Kapo avait réuni 200 prisonniers et les avait alignés pour former deux groupes de 100. Mon père se trouvait avec deux autres camarades d’infortune vers le fond au bord d'un de ces groupes et le Kapo leur fit signe de la tête de changer de groupe. L'autre groupe est parti et il ne les a plus jamais revus.
Dans ces moments-là, il était certain qu'un ange veillait sur lui.
Au début de la guerre mon père avait 19 ans et ma mère 14 ans.
Lorsque les Allemands sont venus 'rafler' les enfants dans le collège en Pologne où ma mère était interne avec sa sœur Christine et ses deux grands frères Casimir et Henryk, on les chargea dans des Bus qui partirent pour Lubeck en Allemagne où on les força à travailler dans une usine de munitions.
Arrivés sur place ils furent séparés et c'est en 1976 qu'ils se retrouvèrent en Pologne grâce aux recherches faites par la Croix Rouge internationale.
De cette rafle d'enfants, ma mère était la plus jeune des filles et disait qu'elle s'est toujours sentie protégée par les plus grandes.
Pour la majorité de ces rescapés, contrairement à ce qui se passe de nos jours, aucune cellule psychologique n’avait été mise en place pour les aider à surmonter les traumatismes liés à toutes les maltraitances subies. Malgré tout, plein d'espoir et de courage ils ont rapidement surmonté toutes ces épreuves et sont venus en France pour exercer le dur métier de mineur de fond et se construire un avenir dans ce pays qui allait devenir leur nouvelle patrie…
Aujourd'hui, parfois pour un simple « pet de travers », j'en connais qui consultent un psy !
Que voulez-vous, autre époque, autres mœurs !
La sale guerre (2)
Ma mère a eu un accident grave lors de l'explosion de la machine sur laquelle elle travaillait à la fabrique de munitions de Lubeck. Elle fut projetée contre un vasistas et ne doit sa vie que grâce sa petite taille.
Très gravement brulée, elle s'est retrouvée éjectée à l'extérieur du bâtiment dans un pré, et fut soignée uniquement à la pommade noire, cette préparation apaisante pour l’inflammation de la peau encore utilisée de nos jours par certains éleveurs pour soigner leur bétail…
Je me souviens également avoir entendu, lors des réunions d'ami(e)s chez mes parents, que dans les camps, les bébés étaient amenés aux mamans le matin pour qu’elles puissent les allaiter et, qu’à la tétée suivante on leurs disait que leur bébé était mort…
Il est possible que ces enfants aient servis de cobayes pour faire des expériences dites « médicales » ou qu’ils aient été confiés à des familles nazies afin de les élever dans des « Lebensborn », ces associations allemandes gérées par la SS dont le but était d’accélérer la création et le développement d’une « race Aryenne » pure et dominante…
A Sachsenhausen, dans ce camp de malheurs, mon père a été opéré à vif d'un énorme fibrome sous l'aisselle dont il a gardé une cicatrice de 15 cm. La seule chose dont il s’est souvenu c’était d’avoir senti comme un trait glacé qui le transperçait avant de perdre connaissance.
A la fin de la guerre, avec comme seul moyen de transport un vieux vélo, il s'est improvisé vendeur ambulant et parcourait les camps avec dans sa valise des chaussettes, des bas, des savons, du maquillage, des crèmes, des boites de conserves et tous ces menus objets qui manquaient au quotidien...
C'est là qu'il fit connaissance de ma mère, laquelle, n'ayant plus de nouvelles de sa famille en Pologne, s'apprêtait à émigrer en Angleterre avec des collègues qui avaient également travaillés dans cette fabrique de munitions.
Suite à la rencontre avec mon père, elle est restée en Allemagne avec lui et leur mariage a eu lieu à Lubeck.
Peu de temps après, mon père est venu seul pour travailler à la mine aux Houillères du Bassin de Lorraine et a obtenu un logement à la caserne de Guise à Forbach.
Quelques mois plus tard, ma mère est venue le rejoindre car on leur avait attribué un logement tout neuf, dans une des baraques de la Ferme de Schoeneck où ils ont fondé leur famille.
La maman de Nadine (au centre) à 19 ans en compagnie de ses ex. compagnes de l'usine de munitions. On aperçoit à l'arrière-plan les bâtiments du camp de prisonniers
En 1960 nous avons déménagé à Behren-cité et, en 1962, mes parents reçurent une lettre recommandée d'un avocat belge, Maître Roger Van Der Beck contenant un formulaire de demande de dédommagement de guerre.
Une fois ce dossier rempli en français par un ami de mes parents, ces derniers se sont rendus à Koln (Cologne) en Allemagne pour une expertise médicale afin de pouvoir prétendre à l’obtention d'une pension de guerre.
Cette pension de guerre leur fut accordée à tous deux et ils eurent même droit à un rappel, ce qui fit immanquablement quelques jaloux parmi d'autres personnes qui, elles, travaillaient dans des fermes en Allemagne pendant cette « sale guerre » et n'avait de ce fait aucun droit car cette commission jugeai qu’ils n’avaient pas soufferts de la faim.
Je terminerai ce récit par une anecdote qui démontre jusqu’où la jalousie et la cupidité peut pousser certaines personnes :
Comme la nouvelle situation financière de mes parents a subitement fait des jaloux, les calomnies, médisances, rumeurs etc. furent propagées, essentiellement par la communauté polonaise.
Un beau jour monsieur Stanislas H..., homme fier et hautain qui ne se mélangeait pas à la communauté polonaise vint un jour frapper à notre porte. Mes parents qui le connaissait juste de vue et de réputation l'on bien reçu et le trouvèrent même fort sympathique.
M. H., juste avant de s'en aller invita mon père à venir lui rendre visite quelques jours plus tard.
Après cette visite chez M. H., mon père, (qui ne suçait pas que de la glace !) est rentré, imbibé d'alcool au point qu’il ne tenait pratiquement plus debout, et ma mère lui a bien évidemment fermement « remonté les bretelles »…
Quelques temps après, une lettre recommandée du même Maître Roger Van Der Beck arrive à la maison et cette lettre avertissait mon père qu'il pourrait être privé de sa pension de guerre pour faux témoignage.
En réalité il s’était passé la chose suivante :
M. H. avait invité mon père chez lui afin de lui faire signer tout un dossier mensonger qu'il avait soigneusement préparé pour toucher une pension.
M. H. a ainsi confirmé sa mauvaise réputation par son attitude malhonnête, et, suite à cette mésaventure, mon père s’est juré qu’on ne l'y reprendra plus...
Cette sale guerre a également laissé des séquelles physiques et psychologiques indéniables. On parle de la Shoah, cette terrible période vécue par le peuple juif, et, suite à ce drame de l'histoire, on évoque souvent du syndrome de la deuxième génération qui concerne les enfants des parents qui ont subi toutes ces horreurs. J'aimerai apporter ici 2 modestes témoignages à ce sujet.
C'était un soir en 1956 à la Ferme de Schoeneck, nous les enfants étions déjà endormis lorsque ma mère nous réveilla soudain.
Apparemment très nerveuse, elle nous habilla avec le maximum de vêtements mis en couches superposées les uns par-dessus les autres. Nous étions très inquiets car nous ne comprenions pas ce qui se passait.
Fort heureusement, à ce moment-là, mon père rentrait du poste d'après-midi et, voyant cette scène insolite demanda ce qui se passait.
Ma mère lui dit que tout près de la Ferme elle aurait entendu des détonations et qu'il fallait partir très vite car c'était à nouveau la guerre…
Mon père lui répondit alors calmement que non, qu’il s’agissait tout simplement de la célébration de la fête nationale en Allemagne et que c'étaient les explosions des feux d'artifices qu'elle avait entendu...
Ouf ! Heureusement que mon père est arrivé à temps ce jour-là, sinon, je ne sais pas où ma mère aurait pu nous emmener pendant un tel moment de panique…
Une autre fois, bien des années plus tard, mon père débarque chez moi à l’improviste pour prendre des pommes de terre. Comme il était près de midi, je l’invitais dans la foulée à partager notre repas et là, me voyant en train d’éplucher les tubercules, il me tend le bébé qu'il tenait dans ses bras et me demande le couteau pour éplucher lui-même les pommes de terre…
Ses épluchures étaient si fines quelles semblaient transparentes ! Encore aujourd'hui, chaque fois que j'épluche des patates (toujours aussi grossièrement d’ailleurs !) je pense que s'il me voyait faire il ne serait certainement pas content.
Il a toujours respecté la nourriture car il a souffert de la faim, et, s'il voyait aujourd'hui le gâchis et la quantité de nourriture encore mangeable jetée dans les containers des grandes surfaces il deviendrait certainement fou... ! A suivre.
→ Pour en savoir plus sur le camp de Sachsenhausen CLIQUEZ ICI
Un goût d'ailleurs - Polonia, des polonais en Lorraine
Un superbe documentaire réalisé par le cinéaste Christophe Rémy (c) France 3
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Oncle Joe raconte : Peep Show à la Ferme
C’est vers l’âge de 14-15 ans que la plupart de mes amis et moi-même avons commencé à nous intéresser sérieusement à la gente féminine en général et aux jeunes filles de notre âge en particulier.
Dans les cinémas de la région, comme par exemple le Rex et le Palace à Forbach, on passait en séance de nuit des films dits pour « adultes » interdits au moins de 16 ou 18 ans.
Ces chef d’œuvres du 7ème art nous intéressaient tout particulièrement parce qu’on pouvait y voir des scènes dans lesquelles les actrices étaient souvent légèrement vêtues, voire dénudées et, avec un peu de chance, il y avait même des scènes d’amour très suggestives qui aiguisaient terriblement notre curiosité de novices des choses de l'amour en général et des plaisirs de la chair en particulier…
Nous autres, les gamins de la Ferme, n’étions évidemment pas différents des adolescents de notre génération et essayions, grâce à divers subterfuges, d’entrer dans ces salles pour assouvir notre besoin d’éducation érotico-sentimentale...
Je dois dire en toute objectivité que si cela fonctionnait parfois, la plupart du temps, un vigile à l’entrée vérifiait l'âge des jeunes clients du cinéma, et, si nous n’étions pas en mesure de le justifier, ce dernier, non seulement nous interdisait d'office l’entrée dans la salle, mais en plus, confisquait notre ticket sans bien sûr nous rembourser les 50 francs durement économisés sur notre trop rare argent de poche…
Non content de nous racketter, ce cerbère déguisé en gardien de la morale nous menaçait dans la foulée d’appeler un agent de police lequel, selon ses dires, nous conduirait directement en prison sans passer par la case départ…
A 15 ans, ce type d’argument fait toujours mouche et nous n'avions d'autre alternative que de rebrousser chemin, la tête basse et le porte-monnaie délesté de 50 francs, pour regagner notre base, en l'occurrence, les baraques de la Ferme de Schoeneck. (1)
Telle une armée en déroute, notre groupe marchait en silence et en ordre dispersé sur la route qui menait de Forbach à Schoeneck lorsque Helmuth, qui était en tête de notre petit cortège, se retourna soudain et prit la parole :
- Vous êtes bien d’accord avec moi pour dire qu’aujourd’hui on a bêtement perdu 50 balles simplement parce qu’on voulait voir des femmes nues sur un écran de cinéma ?
Nous nous regardâmes d’un air interrogateur et Roos répondit :
- Ben oui, on a tous perdu 50 balles et alors ? Tu veux nous dire quoi ?
Helmuth respira profondément puis nous dévisagea à tour de rôle, le regard pétillant et malicieux…
- Pourquoi payer pour voir une gonzesse nue qu’on ne verra jamais pour de vrai alors qu’on peut voir gratuitement des femmes nues qu’on côtoie tous les jours ?
Je m’approchais de Helmuth et lui demandait de préciser ce qu’il était en train d’essayer de nous faire comprendre…
- Franchement, vous n’êtes pas très futés les gars…
Que font la plupart des gens le samedi soir, même chez nous à la Ferme ? Ils prennent un bain comme tout le monde (2) et tous ce que nous avons à faire c’est de nous balader dans les ruelles mal éclairées et d’essayer de regarder à l’intérieur des baraques pour repérer celles dans lesquelles des femmes se lavent ! C’est quand-même pas compliqué et en plus c’est totalement gratuit…
L’idée était intéressante mais un détail me chiffonnait encore…
- T’as raison Helmuth, mais tu sais, la plupart des habitants ferment les volets et dans ce cas on ne verra rien du tout…
Helmuth ne se laissa pas démonter par un argument aussi fallacieux :
- Les gars, je vous parie 1000 francs qu’on trouvera plusieurs volets ouverts ou entrouverts et je vous garantis sur facture qu’on se rincera l’œil gratos ce soir et que le spectacle sera bien plus intéressant que ces conneries de films dans lesquels on ne sait jamais à l’avance s’il y a vraiment quelque chose d'intéressant à voir !
Vous entendez ? Je suis prêt à parier 1000 balles, l'équivalent de 20 séances de cinéma, qu’on passera une belle soirée…! Qui tient le pari avec moi ?
Personne ne prit le risque de perdre 1000 francs et, c’est le cœur plein d’espoir que nous arrivâmes à l’entrée de la cité plongée dans le noir.
Ce soir-là nous eûmes effectivement de la chance et il fallut admettre que l’ami Helmuth avait vu juste. Nous nous dirigeâmes d’abord vers les baraques où vivaient des jeunes filles et, par chance nous entrevîmes quelques naïades en pleines ablutions dans la baignoire en zinc familiale.
Nous en vîmes quelques unes de très jolies et agréables à regarder et malheureusement également quelques autres, bien plus âgées dont la vue nous faisait un peu mal aux yeux et qu’il valait mieux essayer d’oublier…
Bref, nous n’avions pas regretté notre soirée cinéma ratée et l’idée de l’ami Helmuth valait largement les films débiles à 50 balles !
Je sais bien qu’il n’y avait pas de quoi être fier et que le fait de participer à ces "Peep-Shows" improvisés était à la limite de la légalité, mais nous n’avons jamais eu la moindre réclamation et personne n'a jamais fait de remarques particulières...
Pour être tout à fait franc, lorsque j’y repense, certaines de ces « dames » devaient probablement se douter qu’elles étaient observées car elles prenaient parfois un malin plaisir à se savonner longuement et à se tourner de tous les côtés pour bien exposer à nos regards affamés leurs secrets charmes féminins…
Et puis, entre nous, lorsqu’on a 15 ans et qu’on peut assister à un tel spectacle presque tous les samedi soirs on ne pense pas à mal… Surtout quand le Show est gratuit !
Ça aussi c’était une partie de notre jeune vie à la Ferme de Schoeneck…
(1) Les nouveaux lecteurs trouveront plus d'explications sur cette cité en cliquant ICI.
(2) Traditionnellement, le samedi soir était dédié au bain ce qui signifiait la plupart du temps qu'on se lavait dans une bassine en zinc posée sur le sol de la cuisine car les baraques et la majorité des logements de l'époque n'étaient pas équipés d'une salle de bain.
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