NOSTALGIA le Blog qui fait oublier les tracas

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L'aventure c'est l'aventure...

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Episode 1 : Ode à la « Clim »

Pour bien comprendre ce récit haut en couleur et en sueur, nous conseillons vivement à nos lecteurs de lire le "Footzegge" du mois de juin ainsi que les commentaires s’y référant en cliquant ICI.

 

Comme vous le savez sans doute, nous avons organisé dernièrement un voyage en Bus pour aller remercier Alphonse et Sidonie de m’avoir accueilli chez eux lors des jours de canicule du mois de juillet.

C’est suite à un commentaire d’Antoine que cette idée a pris forme et, sans la moindre hésitation je suis allé chez un des "Autocaristes" de la région pour m’enquérir du prix de location d’un Bus avec chauffeur. 

Notre budget étant limité, on m’a proposé un vieil autobus datant de l’époque des transports Federspiel ainsi qu’un chauffeur expérimenté de 87 ans qui faisait encore des "extras" pour arrondir ses fins de mois. 

Quelques jours plus tard, après avoir informé tous nos amis de la date du départ, vers 5 heures du matin, à la fraîche, nous fîmes la tournée des différents points de ramassage.

Quelle ne fut notre surprise d’y trouver plusieurs autres personnes que nous ne connaissions pas mais qui avaient eu vent, à travers les commentaires du Blog, de l’existence de la fameuse "Clim" d’Alphonse et de Sidonie… 

Nous aidâmes d’abord Thyristor à charger son Barbecue, les 37 côtes de bœuf, le sac de 60 kg de charbon de bois, et ses 2 caisses de Pomerol.

Une fois le matériel de survie chargé, toute la bande, composée d’Antoine l’initiateur, Chantal du clavier capricieux, Yves, Patricia, Yan, Jean, Thyristor, Phil et les nouveaux amis trouvés en cours de route, prit place dans le Bus.

Après plusieurs tentatives infructueuses et quelques réglages mécaniques rondement menés à l’aide d’un gros marteau par le chauffeur que nous avons gentiment aidé à sortir de la cabine avec son déambulateur, notre Bus démarra en pétaradant dans un nuage de fumée noire, légèrement moins nocif que celui produit lors de l’accident de Tchernobyl, et ce, sous les applaudissements et les cris tellement enthousiastes des passagers que le chauffeur dû s'arrêter en catastrophe pour baisser le volume de son Sonotone…

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Malheureusement, le loueur avait oublié de nous dire que ce Bus n’était pas climatisé et, c’est vers 8 heures du matin, en arrivant en Meuse pour récupérer l’ami Antoine, que les problèmes ont commencé… 

La température ambiante frôlait les 41° et, malgré les fenêtres ouvertes, les passagers transpiraient à grosses gouttes. C’est lorsque Thyristor commença à charger son Barbecue avec le charbon de bois et voulu l’allumer sous prétexte de prendre son petit déjeuner que la situation déjà tendue dégénéra. 

Plusieurs voyageurs le ceinturèrent et le frappèrent à coup de côtes de bœuf en le menaçant de lui faire bouffer son Barbecue, charbon de bois compris, s’il essayait seulement de gratter une allumette… 

Sous la menace, Thyristor accepta, en signe d’apaisement, de manger ses côtes de bœuf crues et suggéra qu'on pourrait profiter d’un prochain arrêt pour qu'il puisse éventuellement utiliser son attirail à l’extérieur du Bus. 

Entre-temps, la température était montée à 43° et les premiers participants à cette virée vers Morsbach commencèrent tout doucement à se déshabiller… 

Suite au soulèvement d’une partie des passagers, (la plupart étaient déjà dans un état semi-comateux) la première halte eut lieu sur un parking en plein soleil à une vingtaine de km de Morsbach. Même en plein soleil, il y faisait moins chaud qu’à l’intérieur du Bus où la température avoisinait maintenant les 48°… 

Quelques-uns des voyageurs aidèrent en râlant Thyristor à sortir tout son fourbi, et, cinq minutes plus tard, une délicieuse odeur de côtes de bœuf grillées et de fumée se répandit dans un périmètre d'une dizaine de kilomètres autour du Barbecue qui fumait comme la locomotive conduite par Jean Gabin dans le film adapté du roman de Zola "La bête humaine".

Malheureusement notre cuisinier occasionnel avait oublié d’enlever une partie du cellophane enveloppant la bidoche et cette première "fournée" ratée passât aussitôt à la poubelle.

Il grilla rapidement les 2 côtes de bœuf restantes qu’il avala en marmonnant qu’on aurait tout de même pu prendre le temps de manger, puis s’enfila, en buvant au goulot sous prétexte qu’il avait oublié les verres, les 2 bouteilles de Pomerol restantes (les 10 autres avaient été vidées par certains passagers au bord de la déshydratation).

Ensuite, il aida le chauffeur à regagner la cabine avec son déambulateur, jeta les cendres encore rougeoyantes dans la poubelle qui prit feu, pissa par-dessus pour éteindre le début d'incendie et rangea finalement tout son fourbi (je parle bien entendu du Barbecue et du charbon de bois !) sur un des sièges avant de s’affaler sur le sien en émettant un long et sonore rot de satisfaction qui fit sursauter le chauffeur qui pensait qu'un des pneus du Bus venait d’éclater…

Chantal, (notre dame du clavier capricieux) qui était au moment du voyage en vacances en Charente et qui nous avait spécialement rejoint en Meuse, commençait sérieusement à regretter d’avoir écourté ses vacances pour aller à ce "pèlerinage" de la clim Alfonso-Sidonique…

Affalée sur son siège vêtue de son seul soutien-gorge et d'un String à paillettes, elle somnolait en rêvant qu’elle était au bord d’une immense piscine dans une villa de luxe à Miami… Un coup de frein brutal, suite à un grésillement dans le Sonotone du chauffeur réveilla en sursaut notre "Miss Nostalgia" qui épongea aussitôt à l'aide d'une immense serviette de bain rose à motifs inspirés du "Kama-Soutra" la sueur qui lui coulait le long du String…

Elle reprit le tricot posé à côté d’elle et se remit à compter les mailles à l’endroit, ensuite les mailles à l’envers puis continua en gémissant à entrecroiser les aiguilles pour enfin terminer le slip assorti à son String qu’elle comptait offrir à l'occasion de son anniversaire à son mari au retour de ce mémorable voyage.

- Encore une dizaine de km et nous y sommes, se dit-elle en enfouissant son visage dans la serviette éponge complètement détrempée.

Tous avaient hâte d’aller saluer Alphonse et Sidonie et de goûter l'espace d'un instant aux plaisirs d’un souffle d’air climatisé stabilisé à 21°… 

Alors que Thyristor essaya pour la huitième fois d’allumer en douce une cigarette sous le regard furibond de son épouse, le chauffeur hurla soudain d’une voix de stentor dans un porte-voix en carton :

- Moaschbarh… Capitale régionale de la Clim inversée, de la tourte au Gombo et à l’oignon rocambole… Tout le monde descend !

Enfin… Dans un immense brouhaha, les passagers encore valides ranimaient ceux qui étaient dans un état semi-comateux et chacun essayait de récupérer tant bien que mal ses affaires pour les fourrer dans son sac ou sa valise.

Chantal termina en vitesse la dernière rangée de la deuxième manche longue de son slip, enfourna son Smartphone à clavier capricieux et son tricot dans son sac en peau de Zébu, récupéra la veste en Lycra imitation léopard dans le filet au-dessus de son siège et se dirigea en chantonnant vers la porte de sortie…

Thyristor réussit encore à engloutir d'une bouchée vorace le reste d’une côte de bœuf qu’il avait planquée dans la poche arrière de son pantalon, regroupa son fourbi autour du Barbecue, attacha le tout à l’aide d’une vieille ficelle à rôti, aida galamment son épouse à descendre l'escalier du Bus en la poussant avec délicatesse à l'aide du Barbecue, puis sauta agilement en bas des marches pour s’étaler de tout son long dans le sac de charbon de bois qui avait éclaté sous le choc…

- Pas de bobo ? demanda le chauffeur qui s’approcha en trottinant avec son déambulateur…

- Non, tout va bien, je descends toujours de cette façon du Bus, rétorqua Thyristor avec un rictus tout en se massant la cheville…

- Alors c’est parfait… Nous voici donc arrivés au terme de notre voyage... Devant vous, chers voyageurs, la superbe maison climatisée d’Alphonse et Sidonie.

D’autres Bus de touristes étaient déjà garés sur la place et de nombreux asiatiques prenaient des photos ou faisaient des Selfies devant la maison en marmonnant des phrases incompréhensibles où seuls les mots Clim, Sidonie et Alphonse étaient parfois perceptibles.

Le groupe se dirigea vers l’entrée de la maison et là… le choc, l’apocalypse, la catastrophe, le désastre, le drame, la tragédie, l’épreuve ultime…

Sur un panneau planté dans la pelouse on pouvait lire les mots suivants, écrits en lettre géantes :

 

FERMÉ POUR CAUSE DE DÉPART A VERKHOÎANSK !

 

En dessous, en lettres plus petites, un complément d’information précisait qu’Alphonse et Sidonie avaient finalement acheté le chalet en Sibérie dans lequel ils étaient partis pendant quelques jours et vivaient désormais pendant tout l’été dans ce qui était devenu leur résidence secondaire à Verkoïansk…

 

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La sidération, cet anéantissement soudain des fonctions vitales, avec état de mort apparente sous l'effet d'un violent choc émotionnel est le seul mot qui s’appliquait à l’instant où ils découvrirent l’écriteau dont les lettres énormes dansaient, comme pour les narguer, devant leurs regards incrédules.

Quelques-uns des passagers tombèrent spontanément dans le coma, d’autres parlaient d’organiser un suicide collectif mais ce fut Thyristor, le visage encore noirci par la poussière du charbon qui réussit à sauver la mise…

- En mangeant ma dernière côte de bœuf, dit-il, j’ai pensé à un truc… Notre ami JLM a laissé sous-entendre dans un de ses commentaires que chez lui à Hombourg-Haut, au plus fort de la canicule, la température à l’intérieur de sa maison ne dépassait jamais les 24°… Aussi, je propose à tous de continuer notre route et d’aller chez JLM à Hombourg-Haut…  

En entendant cette proposition, les comateux se réveillèrent comme par magie et la foule en délire hurla un sonore "Alléluia, vive Thyristor notre sauveur !"

On le porta en triomphe jusqu'au Bus et, sur son passage, plusieurs touristes asiatiques se ruèrent vers lui en criant "Idaina masutâ o nagaiki sa seru" (vive le grand maître !) tout en essayant de lui toucher le visage ou les mains.

En un clin d’œil le Bus se remplit et le chauffeur fonça, pied au plancher en direction de Hombourg-Haut, ville médiévale réputée pour sa collégiale, son chemin des pénitents et la fameuse maison naturellement climatisée de JLM le magnifique…

C’est quand il ouvrit la porte et vit des dizaines de touristes et de lecteurs de Nostalgia portant des bouquets de fleurs fanées et des boîtes de chocolats fondus que notre ami JLM perdit connaissance pour la première fois.

 

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Lorsqu'il se réveilla, quelques heures plus tard, allongé sur le canapé de son salon, et vit tous ces touristes buvant son Thé revigorant en chantant des chansons paillardes en dialecte local, il s’évanouit une deuxième fois et ne se réveilla que quelques jours plus tard dans une chambre médicalisée au service des soins intensifs de l’hôpital de Saint-Avold.

Entre temps, environ une centaine de personnes avaient envahi sa maison, buvaient son thé, vidaient sa cave et jouissaient gratuitement des bienfaits d’une température ambiante qui effectivement, ne dépassait jamais les 24 °...

 

* * * * * * * * * * 

 

Epilogue : La canicule a pris fin vers le 27 juillet et Alphonse et Sidonie coulent toujours des jours heureux dans leur luxueux chalet en Sibérie.

Chantal du clavier capricieux a enfin terminé le tricotage du fameux slip à manches longues qu'elle a offert dès son retour à son mari pour son anniversaire. Après une courte et inexplicable période de dépression, ce dernier communique à nouveau avec son entourage.

Thyristor a été officiellement nommé "Grand Bouddha Blanc" par le gouvernement japonais car il a su par sa sagesse, réaliser l'éveil, c'est-à-dire atteindre le nirvāna en transcendant la dualité samsara /nirvana lors de l'incroyable aventure Morsbachoise.

Invité d'honneur de l'office international du tourisme japonais, il est actuellement en voyage officiel dans les pays asiatique où il dédicace à tour de bras des statuettes de Bouddhas à son effigie.

La maison de JLM est toujours squattée par une trentaine de touristes qui refusent obstinément de partir sous prétexte 'qu'on ne sait jamais' et que 'ça peut recommencer à n'importe quel moment'…

Quand à JLM, après un séjour de quelques semaines en maison de repos spécialisée, il est enfin rentré chez lui. Depuis, il passe ses journées à apprendre les différentes langues et dialectes asiatiques, vit en ermite dans son jardin et se nourrit exclusivement de verdure et de racines. Faute de thé revigorant il ne boit plus que l'eau de son bassin à poissons et dort sur une natte sous la magnifique terrasse couverte qu'il a construit de ses mains l'année dernière et que les autochtones nomment pompeusement le 'Colisée de Hombourg-Haut'.

Dans sa maison, la température est toujours stable à 24°.

Arigatô et Sayônara !

 

* * * * * * * * * * *

Dernière minute !

La rédaction vient de recevoir par mail ce texte dans lequel notre ami JLM nous relate par le menu son expérience 'caniculaire'.

Quelques petites précisions au sujet de l'invasion de ma maison hombourgeoise pendant la canicule. Comme l'a si bien écrit Clémau, faute d'avoir pu profiter de la clim chez Sidonie et Alphonse, les cars de touristes et amis du blog de Nostalgia sont bien arrivés par un bel après-midi chez moi et en effet, l'effet de surprise fut total en voyant tant de monde avec les joues rouges, la sueur qui dégoulinait sur les visages, les chemises collées au corps, le papier aux bonbons que décollaient d'une main maladroite en tirant sur la ficelle certains messieurs et mêmes certaines dames, que je me suis senti mal. Très mal, car sans même attendre que j'autorise l'entrée, c'est une véritable marée humaine qui s'est engouffrée dans la maison en piétinant mon petit corps tombé à la renverse.

Dieu merci une âme charitable m'a tiré de cette mauvaise posture et a appelé les pompiers qui étaient déjà en route vers les urgences de Saint-Avold avec trois personnes souffrant d'insolation. Ils se sont arrêtés devant la maison et m'ont jeté entre les corps étendus à même le sol de deux autres malades sans aucune autre forme de procès. J'ai pour la première fois de ma vie pu voyager entre deux superbes filles aux chemisiers mouillés qui laissaient apparaître des formes que tout célibataire que j'étais n'avait même jamais vu en rêve.

C'est vraiment à contre cœur que j'ai quitté l'ambulance pour prendre place, debout, dans la salle d'attente où plus aucune autre personne n'aurait pu entrer. Je ne me sentais pas très bien parmi toutes ces personnes âgées et me demandais où étaient passées les belles jeunes filles de l'ambulance.

Je les ai trouvées un peu plus loin, l'air bien en forme et je leur ai bien entendu donné mon adresse au cas où elles voudraient profiter un peu de la fraîcheur de ma demeure. Puis j'ai poussé quelques brancards et quelques personnes pour enfin me retrouver dehors, à l'air libre.

Ah, quel bonheur, j'étais sauvé et profitant d'une chaise roulante qui se trouvait là, je m'y suis assis pour récupérer un peu ! Mais voilà que deux gars costauds se présentent et sans me demander mon avis me poussent dans un mini bus aménagé et filent vers les urgences de Forbach. J'avais beau leur dire que je n'étais pas la personne qu'ils auraient dû prendre en charge, ils ne m'écoutaient pas.

J'ai alors tout tenté pour les arrêter lorsqu'on s'approchait de Hombourg-Haut, rien n'y faisait, aussi je me suis levé et ouvert la porte pour sauter en marche du véhicule qui ne s'est même pas arrêté !

Quand je suis arrivé à la maison j'ai vu par la fenêtre tout ce beau monde affalé dans mes fauteuils et chaises en train de siroter mes tisanes revigorantes dont les effets ne tardèrent pas à se faire sentir. Tous, y compris ceux qui étaient passés par la cave pour y vider quelques bonnes bouteilles, tous étaient dans un état euphorique et c'est sans peine que je me suis glissé dans ma maison où personne ne me reconnaissait.

Même pas Clémau qui était assis devant mon ordinateur et tentait vainement de se connecter à Internet, ni même Chantal qui s'était affalée de tout son long dans ma baignoire remplie à ras bord. Bien sûr Thyristor avait déjà ouvert le congélo et cherchait mon barbecue qu'il n'était pas près de trouver car il était bien à l'abri dans mon Colisée.

Les quelques étrangers venus des pays du soleil levant n'arrêtaient pas de se prendre en photo et faisaient des Selfies avec les autochtones qu'ils envoyaient aussitôt sur les réseaux sociaux, si bien qu'en à peine deux heures après mon retour, de nombreux Bus remplissaient le parking de la supérette en face de la maison.

Voyant cette nouvelle invasion, tel le marin sur son navire qui coule, j'ai joint mes mains pour prier pour mon salut avant de me jeter dans le bassin à poissons du jardin. Mais une fois encore la malchance était avec moi, des parisiens y avaient déjà pris place et respiraient avec des pailles depuis le fond de l'eau.

Avec une petite bosse sur la tête j'ai pu néanmoins regagner la chaufferie à l'arrière de la maison que personne n'avait encore découverte.

Euréka me suis-je dit, ils vont voir ce qu'ils vont voir. J'ai allumé la chaudière à coke où je brûle mon bois et en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, la température de l'eau qui circule vers les radiateurs s'élevait lentement.

Dès 40° j'ai entendu les premiers râles, à 50° ils devenaient plus forts et à soixante-dix les premières personnes, les moins atteintes par la tisane ou le vin, commençaient à quitter la maison. Une fois la chaudière à son maximum, à 90°, il n'y avait plus personne à l'intérieur de la maison où même avec les fenêtres ouvertes la température dépassait les 50° grâce à mes bons vieux radiateurs en fonte chauffés à blanc.

Au dehors s'était une belle panique, un enchevêtrement de personnes qui se bousculaient pour prendre place dans leurs bus respectifs en hurlant qu'on ne les reprendrait plus à vouloir chercher la fraîcheur de la maison hombourgeoise.

Hi, hi, il ne restait plus qu'à fermer portes et fenêtres après avoir éteint la chaudière.

En rangeant la maison de tout le désordre créé par cette invasion inattendue, j'ai entendu la sonnette, c'étaient les deux jeunes filles de l'ambulance qui gesticulaient avec bouteille à la main ! J'ai ouvert la porte et tel le sauveur de ces dames, j'ai écarté mes bras dans lesquels elles se sont ruées.

Bon, là j'en rajoute, ce n'est pas vrai, personne n'a sonné, dommage !!!

Leçon :

Quand quelqu'un te garde au frais par temps de canicule, tais-toi;

Quand tu es bien au frais chez toi, tais-toi aussi, sinon tous en profiteront sauf toi.

Moralité : mieux vaut la fermer pour éviter d'être encaniculé ! 

 

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26/09/2019

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