NOSTALGIA le Blog qui fait oublier les tracas

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Tex - Les éditeurs


Tex Willer - Les éditeurs

La première aventure de Tex Willer paraît le 30 septembre 1948, dans un petit format dit 'à bandes' (striscie). Les auteurs étaient Giovanni Luigi Bonelli pour les textes et Aurelio Galleppini (Galep) pour les dessins. Le duo travaillera ensemble pendant de longues années. Aujourd'hui l'auteur principal de Tex s'appelle Claudio Nizzi (il est également l'auteur du policier Nick Raider). Parmi les dessinateurs qui ont soutenu puis remplacé Galep, disparu en 1994, il faut signaler Giovanni Ticci, Guglielmo Letteri, Civitelli et Claudio Villa qui dessine les couvertures dès 1994.
Le personnage est d'abord un hors-la-loi malgré lui, mais avec un code d'honneur : tuer seulement pour se défendre. Après quelques premières aventures, Tex s'engage dans les
rangers, passant ainsi du bon côté de la loi. Suite à son mariage indien avec la belle Lilyth, il devient le chef des Navajos et de ce fait, défend vaillament les droits des Indiens sous le nom de Aigle de la Nuit.
Dur, loyal et infaillible au tir, Tex n'y va pas par quatre chemins et se moque éperduement des règlements et du savoir-vivre : il frappe souvent les "méchants", qui confessent tout tout de suite! C'est pour cette raison que Tex aide les policiers ou les militaires quand il y a besoin de quelqu'un qui n'a pas peur et qui n'a pas les "mains liées".
Son partenaire de presque toutes les aventures, dès l'engagement dans les
rangers, est le vieux Kit Carson. Le fils de Tex Kit Willer, et le navajo Tiger Jack sont également présents dans la plupart de ses aventures. Impossible de citer tous les autres amis rencontrés au cours de ses centaines d'aventures, des pistes du Texas à la Chinatown de San Francisco, des étendues enneigées du Canada aux temples Maya du Mexique…
Parmi les amis qui "reviennent" régulièrement, signalons toutefois le mystérieux
El Morisco, le mexicain Montales, le policier Tom Devlin, le sorcier Nuvola Rossa, le robuste Gros Jean, l'irlandais Pat Mac Ryan, et last but not least, l'indien Cochise.
Quand à ses ennemis les plus dangereux, ce sont sans aucun doute
Mefisto et son fils Yama, tous les deux voués à la magie noire et protagonistes de nombreux épisodes. Un autre personnage vaincu plusieurs fois est le transformiste Proteus, mais, il est à noter que lors de l'aventure de la Vallée de la lune, plusieurs personnages ennemis sont entrés dans l'imaginaire collectif : la belle Satania, la sorcière Mitla, ou encore Lucero, El Muerto et le "Martien". Tex a toujours eu (et a toujours) un grand succès même à l'étranger.

RODEO N° 603 vient de paraître !

Le premier numéro de Rodéo parut en septembre 1951 sous un format double de l'actuel petit-format avec seulement 36 pages et fut publié pendant 3 ans et demi avant d'être transformé en petit-format (N°43; mars 1955).
Deux changements sont toutefois intervenus depuis :
1°) Son héros MIKI le ranger a cessé de figurer au N°275 (juillet 1974) pour laisser la place au très célèbre TEX WILLER créé par Bonelli en 1948. D'autre par, cette série a été régulièrement améliorée grâce au travail d'excellents dessinateurs (Ticci, Letteri, Villa) et à la qualité des scénarios dignes des meilleurs films 'Westerns'.
2°) Transformation 'technique' dans la fabrication de la BD elle-même : constituée au départ de pages pliées et assemblées par deux agrafes, elle est aujourdh'ui reliée par collage à la manière des livres de poche. Notons également, mais est il besoin de le préciser, que se sont les éditions LUG, (devenu plus tard SEMIC), qui l'ont édité et qui continuent à le faire paraître ce qui est tout à leur honneur. Quand aux rééditions des aventures de TEX WILLER en France, le lecteur ne les retrouvera que dans les numéros 'Spécial Rodéo' (bimestriel). Notons également que Rodéo, à l'instar de son homologue italien, a augmenté la pagination des aventures de Tex (110 pages sur 132) ce qui est une excellente nouvelle pour les amateurs du genre. Last but not least, signalons aux inconditionnels de TEX WILLER l'édition d'un SUPER TEX de 224 pages en format 21 X 29,7 (Editions SEMIC).

Tout (ou presque tout) ce que vous avez toujours voulu savoir sur Tex :

Tout ce que nous savons de Tex vient de ce que les auteurs nous ont révélé au fil des ans dans ses différentes aventures. Ce sont donc les seules sources d'informations fiables.

Le problème auquel nous nous trouvons confrontés est que ces aventures sont souvent elles-mêmes contradictoires surtout sur un plan chronologique. Mais laissons les lecteurs se forger eux-même leur opinion, toutes les pierres apportées à cet édifice seront les bienvenues...
La date de naissance de Tex se situe entre 1838 et 1841, une date antérieure le rendrait trop vieux, alors qu'une date postérieure le rendrait trop jeune au début de la guerre de sécession.

Il voit le jour dans un ranch situé aux environs de Rock Spring, pas très loin des sources du fleuve Nueces au Texas. De son père nous ignorons tout à part son nom : Ken et nous ne possédons aucune information sur sa mère. La seule certitude, c'est qu'ils n'étaient pas nés au Texas, car les premiers américains ne s'y installèrent qu'avec Stephen Austin en 1821 et à cette époque, ils devaient donc encore être des enfants. Nous ignorons également s'ils arrivèrent au Texas avec la première grosse vague migratoire ou si ils y arrivèrent plus tard, auquel cas ils auraient appartenu aux familles de pionniers venants du sud, (Kentucky, Tennessee, ou de la vallée de l'Ohio ou des territoires du  nord-est  (Pennsylvanie, New York etc.)

Ken Willer était sans doute l'archétype de l'homme du Far-West, toujours prêt à défendre ses biens que ce soit sous les attaques indiennes, celles des voleurs et, évidemment, celles des Mexicains, jaloux et orgueilleux de son indépendance. Il était sans aucun doute capable de défendre ses droits par la force, caractéristiques que nous retrouverons bien évidemment chez son fils.

Le père de Tex a certainement pris part à la lutte pour l'indépendance, mais il n'était pas à Alamo, bien que son ranch ne se trouvât pas très loin de San Antonio. Parler de la mère de Tex ne seraient que pures hypothèses, quand à son frère Sam, probablement ainsi nommé en l'honneur de Sam Houston, héros de l'indépendance Texanne, on ne sait pas s'il est le cadet ou l'aîné vu qu'il n'apparaît qu'une seule fois dans une aventure. Plus sérieux et plus réfléchi que Tex, Sam n'aime pas l'usage des armes, même s'il est probable qu'il sache les utiliser. Il semble également plus naïf et moins malicieux que Tex.
Autour de la famille gravite également Gunny Bill, un vieil ami de Ken, ex-partenaire probable d'une vie aventureuse et spécialiste en armes de tous genres. C'est lui qui enseignera l'art de tirer au jeune Tex Willer.

De l'enfance de Tex nous ne savons quasiment rien si ce n'est que son meilleur ami est un jeune cowboy nommé Clarence Hutchenrider. Ce que l'on peut affirmer avec certitude, c'est qu'avant 1861, Tex a eu son baptême du feu et qu'il y a certainement tué son premier adversaire. En effet, au printemps 1861, après l'élection à la Présidence d'Abraham Lincoln, Tex quitte le ranch paternel et avec deux amis: "Damned" Dick Dayton et Rod Virgil, part au nord vendre un troupeau.

Soif d'aventure ou anxiété ? Impossible de le savoir. Surpris par l'explosion de la guerre civile le trio se divise: Rod part s'enrôler dans l'armée confédérée, Tex et Dick, finiront pour s'enrôler dans les éclaireurs de l'armée de l'union, époque pendant laquelle Tex se trouvera sous les ordres directs des militaires. Pendant la même période, il utilisera pour la première fois un fusil à la répétition, arme avec la quelle il saura se montrer fort adroit.

Après différentes aventures, Tex retrouvera son ami Rod en avril 1862 dans l'enfer de Shiloh, juste à temps pour le voir mourir. Très marqué par cet événement, il jurera de ne plus utiliser les armes contre les "frères" sudistes, si se n'est pour son autodéfense.

Quelques mois plus tard, à la frontière entre le Nouveau-Mexique et le Texas les circonstances forceront une alliance entre Tex, Damned Dick et le lieutenant sudiste Beau Danville contre une bande de Comanches. Ensuite, c'est le black out pendant 2 ans suivi d'un bref épisode dans le Tennessee, lorsque le lieutenant sudiste Johnny Butler le sauve des sables mouvants.
Nous le retrouvons, seul, fin 1864, dans la dernière et plus dure période du conflit. Tex sera impliqué dans les événements durant lesquels les deux cousins John et Leslie Walcott se retrouvent face à face. À la fin de la guerre, Tex se sépare définitivement de Damned Dick qui a (peut-être) préféré rester dans l'armée et décide de revenir à la maison.
On ne sait pas exactement combien de temps a passé entre la fin de la guerre et le retour de Tex dans le ranch familial, mais ce qui est certain c'est que quelque temps après son retour, une bande de pillards surprend son père sur les pâturages et le tue. Tex et Gunny Bill décident de poursuivre les bandits au-delà de la frontière mexicaine et les retrouvent dans la Posada d'un village voisin où ils les tuent dans un échange rapide de coups de feu.

Surpris par les 'rurales', ils sont obligés de fuir, mais Gunny Bill est tué et Tex l'enterrera sur la berge texanne du Rio Grande. Tex décide de ne pas rester au ranch et, après avoir récupéré sa part de l'héritage paternel, il s'en va en quête d'aventures.

A l'occasion d'un Rodéo (à S. Antonio ?) il domptera un étalon sauvage qui deviendra son inséparable compagnon d'aventures pour les vingt années suivantes. Averti quelque temps plus tard que son frère Sam a été tué en traître par Tom Rebo, un intrigant qui domine la petite ville texanne de Calver City, parce qu'il voulait acquérir son ranch, Tex part pour Calver City et se venge en tuant Rebo et en décimant toute sa bande lors d'un combat épique.

Un des rares survivants de la bande sera le bras droit de Rebo, John Coffin, avec lequel Tex aura encore maille à retrordre quelques années plus tard. Malheureusement pour Tex, le shérif Steve Mallory faisait partie de la bande et fait mettre la tête de notre héros à prix. Tex se retrouvera, donc, poursuivi par les shérifs et les chasseurs de primes de tout le west. Pour échapper à la capture il se réfugie au Mexique où sévit la guerre civile entre les partisans de l'empereur Massimiliano D'Asburgo et ceux du Président Benito Juarez…

  

 Les éditeurs... Qui a édité quoi ?

 

Les éditions Lug/Sémic 
Blek (7/1963), poche de 64 pages au départ, (couleur/trait noir alternés) Petit Duc en réédition, l'Aigle de Clermont, le Chevalier de la vengeance (par de Vita) Futura (8/1972 à 4/75, 33 numéros), L'autre, (reprise du thème de Wampus).  Les Albums comiques de Kiwi, Kiwi (9/1975), Le petit trappeur, Blek (Sinchetto, Guzzo et Sartoris), Kiwi (Cézard, Cherlizza, Falcetti), le petit Duc (de Vita), Spécial Kiwi (12/1959), Kiwi par Cézard (au début, Le petit trappeur), Zembla, Zagor, Mustang (1966 à 10/81), séries de super-héros français dans les derniers 17 numéros (Jean Mitton, 70 numéros en tout) Hondo, Cochise, Téméraire, Gordon, Jim, Photonik Névada (9/1958), Miki le ranger, Trapper John, Ombrax (2/1966), Spécial Pim Pam Poum Pipo (4/1962 à 12/73, 48 numéros), Pim Pam Poum, (The Katzenjammer Kids), Rodéo (3/1955 pour le numéro 43) Miki le ranger, Tex Willer (Bonelli, Galleppini, Rémy, Ticci), Jack London (Carlo Cossio), Baby Bang (Bernasconni),Spécial Rodéo (4/1962), Miki le ranger, Tom Rolf, Waki, Tarzan (48 pages, agraphé, couleur), Wampus, (6 numéros de mars à août 1969, Bernasconi - Fut), Yampa (6/1973 à 9/74, 16 numéros), Yuma (11/1962), Le petit Ranger (Lavezzolo et F. Gamba), Tex, Zagor, Zembla (7/1963) (un clone de Tarzan de Gamba, Pedrazza, Oneta), Spécial Zembla (6/1964)

Les éditions Mon Journal 

Mon journal est un des rares survivants actuels des années 50-60. Le premier titre important de cet maison d'édition est un grand format réalisé par des auteurs français (Rémy Bourless, Jean Ache, Erik, Cézard et Pellos), revue qui fait place à une série de journaux de format moyen : Dakota, Biribu, Totam, Brik, Marco Polo, qui passent rapidement au format de poche. En 1956, tous les titres Mon Journal sont au format de poche : Akim, Brick, Kriss, Marco Polo, Ivanhoé, Lancelot, Diavolo. Ils sont complétés par une série de trimestriels. Mon Journal traduit quelques bandes étrangères mais les fait parfois réaliser à l'étranger, comme Akim, Ivanhoé ou Lancelot. Les bandes inédites françaises sont l'œuvre de Jean Cézard pour Professeur Pipe et Jim Minimum, Eugène Gire pour Vir de Bord, Rock and Roll, le messager du roi Henri de Rémy Bourless, Mousqueton de Coehlo, Biorn le viking deGodard, L'agence Flik de Bastard, Perceval de Francey, Lancelot et Galax de Garel. En 1968, Michel Paul Giroud reste le seul français à livrer des bandes originales à Mon Journal.

Parutions :

Akim (de 9/58 à 2/91, 756 numéros dans cette première série. 
Le titre existe encore avec une nouvelle numérotation) Akim, Diavolo, L'épervier, Akim color (12/67 à 2/79, 133 numéros), réédition des premiers Akim en couleurs, Antarès,Les aventures du Chevalier Bayard (3/1964 à 6/65, 16 numéros) Bengali (7/1959), Capt'ain Swing (7/1966, mensuel, il commandante Mark), Puma noir, Carabina Slim (10/1967), Coup dur(11/1972) Collection Super force (dos collé, appartenant aux titres lancés dans les années 1980), El Bravo (10/1977), En garde ! (4/1963), Richard le hardi, le Masque noir, Taroio (Ajax), Lord Shark d'Alessandrini, Olac, Ivanhoé (3/1960) Janus Stark (7/1963), Lancelot (11/1961), d'après un feuilleton télé, Long rifle (1/1978), Marco Polo (Chiomenti,1/1962, prend la suite de Dorian 23 en continuant la numérotation, Gallax (fantastique),Minou-Cat, Mister No, Pirates (7/1959), Pistes sauvages (1/1972 à 12/75, 48 numéros), Kirbi, Flint, Sunday (jusqu'au 17) de V. de la Fuente, Rocambole et Rouletabile (de 3/1954 à 9/65 Rocambole jusqu'au 18 continue jusqu'au 41 d'août 67), Richard le bien aimé deBourlès, Pecos Bill, Les rois de l'exploit, Boing, le robot sur ressorts, La route de l'ouest (7/1971), Safari (9/1967), Skaters (10/1978), Sunny Sun (2/1977) de Guy Zam, Tipi (11/1967), Totem (10/1970), Trophée, Vick (10/1970 à 77, 42 numéros), Whipee! (6/1958), Yataca (7/1968), Rick, Dan Panther.

SFPI

SFPI (Jean Chapelle) a édité de nombreuses productions originales françaises en format poche de Pierre Dupuis : Érik, Cap 7, Olac, Titan. Trois des Chindiths, Luky Bold et Capsule, Capitaine Tornade, O'Brient. Ils ont également édité des BD de Guy Marcireau, Miguel Munoz, Pesch, R.Jay, M.T. Dans les années 70, ils publient des bandes italiennes et réduisent la production originale. Ajax, King le shériff, Kit, Ringo, Amigo, Astrella, Denis la malice (D. Lax ou H.Ketchman), Diabolik (Giussani), Dodu, Érik le Viking, Félix le chat, Tartine, Mol et Dendur,Kiko, Main d'acier, Nico poche, Popeye magazine & poche, Troto, Zorro & Zorro spécial (1958 à 12/67). 

Cette liste est bien entendu loin d'être exhaustive.

 


 

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Pecos-Bill 

Pépito-Pipo 

Pim Pam Poum - Tartine 

 

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10/02/2016
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