NOSTALGIA, le Blog qui fait oublier les tracas

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J.L. Miksa : Visite aux 'Gilets Jaunes'

C'est le jeudi 6 décembre 2018 que j'ai prévu de me rendre en soutien à une manifestation des gilets jaunes.

Je redoute un peu cette visite pour avoir par le passé assisté à de nombreuses manifestations de mineurs dont je faisais partie et qui finissaient assez souvent de manière fort violente. Mais je n'hésite pas et saute dans ma voiture pour me rendre au rond-point du Cora à Saint-Avold où je suis sûr de retrouver des hombourgeois, peut-être même des anciens mineurs.

Arrivé à proximité sous la grisaille et un crachin d'une tristesse envahissante, je gare ma voiture, je recherche mon gilet jaune mais ne le trouve pas, ça commence mal !

Tant pis, je vais vers eux sans ce signe de reconnaissance.

Une fois à proximité de la tente qui abrite l'intendance et offre quelques sièges pour le repos des troupes, les salutations sont spontanées avec les participants que je croise.

Je vois immédiatement mon ami Emile sous la tente et m'approche de lui pour prendre place sur un siège.

Au dehors il doit y avoir une bonne trentaine de gilets jaunes qui saluent les véhicules qui passent sans problème, ces derniers répondent par des coups de klaxon ahurissants, certains brandissent un gilet jaune hors de la voiture, l'ambiance est bon enfant. 

Nous entamons une discussion au sujet des événements en cours et notre analyse converge sur plusieurs points : en premier il est regrettable qu'aucun groupe de personnes ne soit représentatif au niveau local et national, que les revendications commencent un peu à ressembler à un long cahier de doléance mêlées à de doux rêves et enfin que tous ou presque tous demandent la démission du président de la République.

Pendant que nous discutons, une brave dame nous propose un café et je constate que la table de service est bien remplie de gâteaux et boissons diverses sans alcool.

Régulièrement des personnes apportent des denrées.

Deux jeunes journalistes d'Europe1 assis à côté de moi prennent des notes, l'un sur son smartphone, l'autre sur son portable. Puis arrive Sandra qui est l'habituée des lieux depuis le premier jour, elle fait la bise à tous les présents qui semblent heureux de la revoir.

Mon ami Emile se lève pour faire tourner sa caméra (il est le reporter du canal Média Hombourg) et tend le micro à Sandra qui commente l'événement en remerciant les présents et rappelle qu'elle n'est la représentante d'aucune organisation, mais qu'elle est sensible à l'engagement de chacun des présents dont elle égrène un à un presque tous les prénoms.

Sous la tente certains chantent doucement de vieux refrains des années 70 et à aucun moment je ne vois ni n'entend une quelconque agressivité, mais la détermination se lit sur chaque visage.

Une détermination à aller jusqu'au bout de l'action entreprise il y a déjà plus de trois semaines.

Le temps passe, je dois rentrer préparer mon repas de midi, tandis qu'Emile et Sandra se donnent rendez-vous à 13H 30 pour aller soutenir les "Neuhausers" en grève à Folschviller, par solidarité avec ces travailleurs laissés au bord de la route par leur entreprise.   

C'est sur cette note un peu triste que je les quitte, non sans m'être volontiers prêté au traditionnel "selfi" avec Sandra, histoire de garder une trace de mon passage à ce rond-point qui ne sera malheureusement pas le dernier si j'en juge la détermination des gilets jaunes opposés à la présidence de la République qui ne lâche que quelques miettes sur les revendications pourtant nombreuses, mais surtout, qui affiche un mépris désopilant envers leur personne, les français modestes et les retraités volontairement oubliés et sortis du paysage. Hombourg-Haut, le 06/12/2018, JLM

14 Décembre 2018, suite du reportage de Jean-Lucien Miksa :

Depuis ma visite aux gilets jaunes du rond-point du Cora de Saint-Avold le 6 décembre dernier, l'actualité a été marquée par des interventions et faits hors du commun.

Il y a eu la prise de parole tant attendue du Président de la République qui n'a pas empêché la poursuite du mouvement des gilets jaunes.

Il y a eu la dramatique tuerie au marché de Noël de Strasbourg et le décès d'un gilet jaune, percuté en pleine nuit par un camion polonais, ceci a encouragé le gouvernement à demander l'annulation des manifestations des gilets jaunes.

Quelques mesures en faveur des moins fortunés ont été votées au Sénat et d'une façon générale il y a un débat politique qui ne pousse pas aux accolades les français.

Comme l'arrestation du terroriste de Strasbourg est intervenue dans la soirée de jeudi, les appels à la poursuite du mouvement des gilets jaunes s'est fait entendre à nouveau.

Fort de cette nouvelle je me suis permis d'aller une nouvelle fois à la rencontre des gilets jaunes du Cora de Saint-Avold pour mesurer in situ la température ambiante.

Avant de prendre mon véhicule je monte en vitesse chercher un foulard jaune (je n'ai toujours pas de gilet !) pour afficher mon soutien aux personnes que je vais rencontrer.

J'arrive sur le parc à voiture à proximité du rond-point et de loin j'aperçois un grand feu autour duquel quelques gars se réchauffent.

En m'approchant je compte une bonne vingtaine de personnes autour du rond-point et sur les routes. La circulation est fluide, quelques voitures et camions klaxonnent au passage des gilets jaunes. J'avance et salue ceux que je croise et une fois sur place j'entre dans un abri clos qui sert d'intendance aux manifestants. Bernard s'y affaire à mettre en route un chauffage tandis que Sylvie prépare le café.

Entre à ce moment-là Frank qui me tend des bons prépayés pour un café à déguster dans la boutique d'un boulanger à proximité en me précisant que c'est pour ceux qui veulent se ragaillardir dans un endroit plus au chaud et au calme. Bravo Monsieur, c'est sympa lui dis-je et entame une discussion autour de sa présence dans les lieux malgré les derniers événements cités plus haut.

Il me précise d'emblée qu'il est gilet jaune, sincère et terre à terre ! Il me montre le grand panneau dans le rond-point qui rend hommage aux victimes de l'attentat de Strasbourg en adressant ses condoléances aux familles concernées.

Il dit être contre l'individualisme qui règne et contre "la dynamique difficilement gérable" des hommes politiques. Il éprouve le besoin d'exprimer son rejet de l'arrogance de nos gouvernants, de nos "monarques". Il désavoue le Président qui a "baissé son froc" et autorisé l'augmentation de plus de 25% aux élus et tout autant à certains fonctionnaires.

C'est alors qu'entre Lionel qui se joint à notre discussion et dénonce à son tour ce monde qui s'en fout plein les fouilles pendant que d'autres vivent dans la misère.

Je sors avec lui de l'abri pour laisser Bernard terminer son installation et permettre à Lionel de s'exprimer en tête à tête. Il m'avoue livrer un combat contre la pauvreté qui l'entoure et qu'il vit au quotidien avec ses 503 euros de revenus mensuel. 

Un silence très court mais oh combien profond s'installe avant qu'il me dise à quel point il lui est difficile de vivre l'approche des fêtes en n'ayant pas les moyens d'offrir un cadeau à ses proches. C'est pour cela qu'il continue le combat engagé en précisant que le Président a tenu des mensonges sur l'augmentation du Smic et qu'il ne peut se contenter des "miettes distribuées par Macron et son entourage".

Je rentre dans la tente après ce cri du cœur de Lionel pour entendre ce que Sylvie veut bien me livrer sur la situation.

Elle énumère alors les revendications à l'origine du mouvement et dit ne pas être d'accord avec "Monsieur Macron" qui ne touche pas à l'ISF, ne parle pas de la triste situation des veuves et qu'elle ne peut se contenter des "miettes" mais veut du "concret".

Elle ajoute aussi poursuivre le mouvement en mémoire des trop nombreux gilets jaunes morts depuis le début des manifestations.

Elle dit être là depuis le premier jour, venir tous les jours à 7h30 et remercie ceux qui viennent et restent chaque jour jusqu'à 20h.

Bernard qui a écouté la conversation s'approche et j'en profite pour lui demander de me livrer à son tour ses motivations et revendications.

Je vois devant moi un gaillard costaud et sûr de lui et de ses opinions. Il est lui aussi sur place depuis le premier jour et ne décolère pas malgré la bonne ambiance qui le réunit avec les nombreux autres gilets jaunes. Il dit qu'il "faut casser la maison" pour reconstruire une vrai République et rétablir la Démocratie.

Il trouve en comparaison d'autres pays européens et transatlantiques que nous avons trop de gouvernants. Que le mille-feuille français ne cesse de s'épaissir et que ce sont les impôts des français qui le financent, d'ailleurs, me précise-t-il, j'en paye aussi et ne me plains pas pour cela, mais il faut que cet argent serve à autre chose, qu'il profite aux démunis et non aux nantis qui ont fait de la politique un métier bien rentable.

Il veut que l'on arrête de payer les anciens Présidents et anciens ministres toute leur vie et à un tarif hors commun et n'en peut plus de voir des gens comme Carlos G. gagner plus de 2,6 millions d'Euros par an (source JDN), un cadre du S.Y.D.E.M.E sur le départ toucher une prime de 332 000 euros (Source R.L.) alors qu'on augmente au passage le tarif du ramassage des ordures, il peste car pour "eux" il y a de l'argent.

Il n'a rien contre les riches et la fortune, mais voudrait que l'on revienne à des revenus plus terre à terre, par exemple un tiers pour les patrons, un tiers pour les actionnaires et le dernier tiers pour les salariés. "Il faut revenir à la base".

Il est contre la taxe carbone qui culpabilise l'automobiliste français alors que les gros pollueurs en sont exclus. "Il faut qu'on arrête de nous prendre pour des cons" lance-t-il en disant que la Grandeur qui faisait la France n'est plus, il veut des dirigeants avec une vision en perspective et non des gouvernants avançant au gré des opportunités.

Jean, un tout jeune retraité qui nous écoute avec attention nous coupe la parole pour dire qu'il recherche un job pour arrondir ses fins de mois devenues difficiles.

Tous deux se rejoignent pour dénoncer la politique actuelle qui demande toujours des efforts aux mêmes, à ceux qui sont au plus bas de l'échelle des revenus alors que rien ne bouge en ce qui concerne la classe politique, leurs revenus et avantages qui ne vont qu'en augmentant.

Notre discussion passionnée et très animée se termine par une question de Bernard : savez-vous ce que signifient les initiales REM ? Réponse : Roi Emmanuel Macron !

Je clos la discussion par de chaleureuses salutations, sors de l'abri pour apercevoir un chauffeur de camion qui demande si les gilets jaunes veulent des palettes en bois…

Ah quelle question ! Bien sûr que oui, le feu doit être alimenté et voilà qu'il ouvre la porte latérale pour jeter quelques palettes.

Je lance un dernier regard alentour, salue de la main les gilets jaunes et quitte les lieux.

En roulant vers la maison je revis mes discussions et constate que la détermination des gilets jaunes de la première heure est intacte, que leurs revendications ne sont pas extraordinaires, ils veulent simplement vivre décemment, que stoppe le matraquage fiscal, que stoppe la prolifération de fonctionnaires, que les salaires énormes de certains soient mis plus en relation avec le leur, que les avantages "indécents" de certains soient supprimés et que ceux d'en haut atterrissent... 

Bref comme disait Bernard : "qu'on revienne à la base"Je trouve qu'ils ont du mérite ces valeureux gilets jaunes de St-Avold... Merci de votre accueil.

 

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Lettres aux gilets jaunes et autres :

Si je soutenais le mouvement des gilets jaunes, c'était parce que j'ai ressenti dès les premiers jours un enthousiasme qui a mené les premiers manifestants à se réunir dans la volonté de changer le monde, le tout dans la joie et la bonne humeur.

Les premiers blocages étaient filtrants et tous les usagers de la route, ou presque, acceptaient cette façon nouvelle de s'exprimer. Beaucoup d'ailleurs partageaient les mêmes revendications.

Ces revendications étaient simples, il y en avait marre des taxes gouvernementales qui rabotaient le pouvoir d'achat du commun des français, marre de devoir se serrer la ceinture depuis des années tandis que pour certains, toujours les mêmes, leur fortune continuait de gonfler.

Et puis le gouvernement au lieu de prendre conscience de la gravité de la situation, voilà qu'il donne des leçons et toise les gilets jaunes.

Ce comportement ne fera que souder encore plus ceux qui sont dans les ronds-points.

Il faudra attendre les manifestations qui dégénéreront pour qu'enfin un geste soit fait en faveur des manifestants. Hélas, comme la bataille fut forte, les guerriers se sont ragaillardis et les revendications se sont élargies, quoi de plus normal.

Une réponse rapide eut évité cela et au lieu de jouer l'apaisement, le président cette fois ci sort le martinet et menace à demi-mots les méchants manifestants.

Là encore il loupe le coche ! La foule se radicalise et demande sa démission, un référendum national, la suppression de l'ISF et bien d'autres choses encore à un tel point que plus personne ne sait comment arrêter l'allongement de la liste des revendications.

Et pendant ce temps des personnalités émergent un peu partout en France, certaines se laissent convaincre de former une liste aux prochaines élections européennes !

Mais qu'à donc à voir le mouvement avec les européennes ? Je me le demande.

Et les manifestations continuent et deviennent encore plus dévastatrices, les forces de l'ordre ont du mal à les contenir et la violence fuse de part et d'autre.

Là aussi, hélas ! ceux qui devraient se maîtriser sont au contraire encouragés par la rigidité de notre ministre de l'intérieur. Voyant la situation trop belle, ces forces demandent elles aussi une augmentation du pouvoir d'achat et là, hop, sans hésitations ils l'obtiennent sans même avoir besoin de manifester. C'est qu'il est malin le ministre de l'intérieur, il ne veut pas ouvrir un deuxième front de bataille, qui plus est avec les troupes censées le protéger, alors il achète leur asservissement à sa cause.

Les conséquences sont désastreuses pour l'image de la République, les luttes deviennent d'une brutalité incomparable et la France saigne !

Alors le président voyant la confusion se dit qu'il y a quelque chose à faire pour ne pas se désavouer et retourner la situation : demander au peuple ce qu'il veut.

Mais attendez, il doit être sourd et aveugle pour ne pas entendre ce qui se dit et s'écrit sur les banderoles et les murs.

Il organise alors un grand débat national, dont quelques personnes dénoncent immédiatement les règles orientées pour servir la cause du président.

Qu'à cela ne tienne, il persiste et signe puis va à la rencontre de maires soigneusement sélectionnés, puis encore il s'invite à l'opportuniste dans un débat populaire et à chaque fois il sort Son Grand Jeu, mettant de côté le grand débat car ce qu'il veut c'est convaincre.

Là enfin il est dans ce qu'il aime, le rôle du donneur de leçon, il sait tout sur tout, un vrai puits du savoir. Et les foules présentent se laissent séduire, il excelle, jubile, devant ces troupes conquises il est sûr d'avoir comme toujours raison.

Hélas, encore hélas, dans un débat il faut savoir écouter, répondre aux questions et non donner des cours de stratégie ou de morale.

Pendant ce temps les malheureux gilets jaunes de la première heure continuent le mouvement et ne voient pas que déjà certains changent de camp attirés par le doux chant des sirènes qui leur promettent de les inviter à leur table. D'autres en ont ras le bol de la pagaille qui règne dans le pays et montent des contre manifestations en imageant leur action par un foulard rouge en guise de collier autour cou, mais si on ne voit la laisse qui guide ces derniers, on devine bien quelle main est à l'autre bout.

Et voilà où nous en sommes, un pays tiraillé de part et d'autre que certains voisins commencent à imiter, enfin le fond de l'action entreprise par les gilets jaunes émerge, c'est la lutte contre la pauvreté et contre les capitalistes qui n'arrêtent pas de s'engraisser sur le dos des pauvres.

Bientôt la grogne se répandra comme une traînée de poudre et mettra le feu aux caisses de ceux qui capitalisent sans redistribuer, même pas un tout petit peu !

Bientôt le président comprendra que ceux qu'il porte aux nues quand il défend leur statut avec leurs hauts revenus et avantages divers, bientôt il comprendra que leur savoir s'il avait réellement été au service de la France, ils ne l'auraient pas mise dans cet état de délabrement.

Il compare ces salaires à ceux du public où certains grands dirigeants redressent des entreprises et font fortune. Là aussi il se trompe, personne n'admet que l'écart qui s'est créé entre le travailleur et ses dirigeants soit devenu si important, parfois jusqu'à mille fois le smic. Là aussi tôt ou tard il y aura du ménage à faire et il se fera !

Maintenant je me dis que peut-être certains réussiront à prendre en main notre société pour lui donner ce que notre devise nationale n'exprime plus depuis très longtemps : LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ, c'est en tout cas mon vœu le plus cher.

Sans avoir peur de parodier Martin Luther King, je dirai :

- J'ai fait un rêve. J'ai vu des hommes et des femmes vivre dans un pays sans connaitre la haine envers leurs semblables et les institutions. 'ai vu des hommes et des femmes honnêtes au service du peuple.J'ai vu le faible et le vieux soutenu, j'ai vu le partage du travail et des richesses. Mais aussi, j'ai vu la jeune génération se poser de vraies questions, vouloir changer le monde et n'avoir pas peur d'entreprendre.

Enfin je précise, et ce n'est pas un abandon, que je ne manifesterai plus dans les rues.

J'irai voter si l'occasion se présente, mais seulement si TOUS les français en font de même.

J'ose encore espérer que la sagesse dont les Grands Hommes savent témoigner dans les grands moments de l'Histoire, que cette sagesse saura apaiser un peuple en colère et lui offrir un avenir meilleur.

Si tel n'était pas le cas, si de tels Hommes n'émergent pas, je suis près à redescendre dans la rue entamer la Marseillaise, aux armes citoyens, et là, le poing levé, tel Boris Vian dans la chanson du Déserteur, je chanterai :

 

Si vous me poursuivez

Prévenez vos gendarmes

Que je n'aurai pas d'armes

Et qu'ils pourront tirer

 

(c) Photos & textes : Jean-Lucien Miksa

  

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06/12/2018

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