NOSTALGIA, le Blog qui fait oublier les tracas

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Clément Keller : Histoire d'eau

Richard est un jeune adolescent de 17 ans qui habite dans une des baraques de la 'Ferme de Schoeneck’ durant les années 60. Il vient de terminer son apprentissage de mineur et vit le quotidien de la cité au sein d'une famille qu'on qualifierait aujourd'hui de marginale. Alcool, oisiveté, manque cruel d'argent, tous les paramètres d'un futur échec social sont réunis mais le gamin veut absolument se démarquer de son environnement et rêve de jours meilleurs sous d'autres auspices.  

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦  

  

Richard quitta le groupe qui était resté devant la baraque de la famille Kolobanski et s’engagea dans la ruelle qui menait chez lui. De loin il aperçut 'la Jeanne', sa mère, qui lui faisait de grands gestes depuis l'allée du jardin en lui criant :

- T'as vu ce qui lui est arrivé ?

Il attendit d'être devant la porte en bois du jardinet pour lui répondre.

Oui, il avait entendu l'histoire du voisin qui avait assis sa femme adultère sur le fourneau chauffé au rouge (1).

- Ils ont de la chance, répondit Richard, chez nous ça ne risque pas d'arriver, notre cuisinière est plus souvent éteinte qu’allumée !

- Ça c'est uniquement la faute au Fritz !, répondit la Jeanne, il n'aurait pas dû vendre le charbon restant au Gautier. Avec l'argent qu’il a reçu il a remboursé une partie de ce qu'il devait au Bauman et ensuite il est allé au bistrot !

- Oui, et dans la foulée, comme il restait un peu de monnaie tu t'es dépêché d'acheter une cartouche de cigarettes pour pouvoir fumer en buvant ton café !

- Mais Richard, moi je ne bois pas comme ton père, faut bien que je profite également un peu de la vie !

- En fumant des cigarettes alors qu’on n’a rien à bouffer à la maison...

- De toute façon, t'es toujours en train de râler, on peut faire ce qu'on veut, t'es jamais content !

Richard ne répondit pas. Toutes ces discussions n'avaient en réalité aucun sens.

Ses parents avaient depuis longtemps dépassé le stade de la logique et du rationnel et ce n'était que perte de temps et énergie gaspillée que d'essayer de leur faire comprendre quelque chose de sensé.

Au moment de s'engager dans l'allée du jardin, il vit le visage de la petite Marie-Jeanne, la fille ainée du voisin, qui l'observait derrière les carreaux de sa fenêtre. Il la regarda et lui fit un gentil sourire et un geste amical de la main.

Il savait que Marie-Jeanne était amoureuse de lui, mais il avait beau la regarder pour essayer de lui trouver du charme, il restait sur sa faim. Physiquement elle ne lui déplaisait pas, elle était gentille et travailleuse, mais il lui manquait ce petit quelque chose qui aurait pu déclencher chez lui de la passion.

Il songea à la blonde Jacqueline, sa dulcinée du moment, et à la façon dont elle savait transmettre durant leurs rares moments de tendresse, l’amour qu’elle semblait éprouver pour lui. Vu sous cet angle, Richard ne put s'empêcher de constater que la naïve Marie-Jeanne ne faisait pas le poids.

Il s'était maintenant engagé sur l’allée enneigée du jardin et disparut, suivi par sa mère, derrière le mur d'angle de la baraque.

- Est-ce  que le Fritz est déjà réveillé ?, demanda-t-il en montant les quelques marches qui menaient vers la porte de la cuisine. 

- Oui mais il est parti assez tôt ce matin chez le père Muller pour réparer un fusil...

- Réparer un fusil ? Il s'y connaît au moins ?

- Il a dit qu'à l'armée il était souvent obligé de démonter le sien alors Muller lui a dit de venir parce qu'ils vont à la chasse demain matin, et il aimerait que les armes soient prêtes.

- Oh là là …Si le Fritz se met à tripoter un fusil, il y aura bientôt des victimes innocentes dans la cité !

La Jeanne ne répondit pas et Richard, un sourire sur les lèvres, ouvrit la porte et s’engouffra à l’intérieur de leur baraque.

Le sourire de l'adolescent se figea lorsqu'il vit la collection de gamelles et de bidons qui l'attendaient dans la cuisine. Il avait presque oublié qu'en rentrant de son poste du matin à la mine il devait aller chercher de l'eau à la fontaine.

 

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Cela faisait plusieurs mois que l'arrivée d'eau avait été coupée dans les logements à cause des factures non payées (2) et Richard avait beaucoup de mal à accepter cette situation.

Il détestait plus que tout cette corvée avilissante et quotidienne et faisait tout pour essayer d'y échapper.

- N'enlève pas ton blouson, vas chercher de l'eau tout de suite comme ça se sera fait ! lui lança la Jeanne.

Il grommela une vague réponse et accrocha sa musette au clou derrière la porte.

Il regarda la table, vit qu'il y avait du pain frais et constata avec stupeur que le fourneau était allumé et que la soupière émettait par instants de petites bouffées de vapeurs odorantes.

- T'avais encore du charbon ?

- Le voisin m'en a donné quelques seaux car Fritz lui a promis une bouteille de Schnaps !

- Il veut donner du Schnaps au voisin ?

- Ben oui, ils vont ensemble avec Muller à la chasse demain !

- Alors tous les poivrots de la cité vont aller à la chasse demain matin ?

- Oui ils veulent arrêter ce braconnier qui pose des pièges dans la forêt...

Pendant un court instant Richard s'était demandé s'il ne s'agissait pas des pièges que lui-même avait posés, mais c'était il y a deux ou trois mois, et la seule chose qu'il avait réussi à attraper c'était une bronchite !

- Qui leur a dit que c'était un braconnier ? Demanda-t-il tout en empoignant l'immense lessiveuse en fer galvanisé.

- Le Muller l'avait déjà repéré dans la forêt, mais tout seul il n'a rien pu faire. C'est pour ça que Fritz s'est proposé avec sa bande de copains pour faire office de rabatteurs demain matin.

Ça ne va pas être triste demain, se dit-il en empilant les seaux dans la lessiveuse...

Il ouvrit la porte de la cuisine et se dirigea vers le cagibi dans lequel était rangée la carriole qui lui servait à trimballer ses récipients vers la fontaine.

Il tira l'espèce de caisse en bois montée sur deux roues de bicyclettes vers lui et descendit avec précaution les escaliers pour la garer dans la cour. Il rentra de nouveau dans la cuisine, saisit la lessiveuse redescendit avec précautions les escaliers et mit le tout dans la carriole.

Il avait recommencé à neiger. De petits flocons épars virevoltaient dans le ciel qui s'était assombri.

Il sortit du jardin et prit la direction de la rue principale, celle qui descendait vers le village, tirant derrière lui l'attelage brinquebalant qui résonnait de multiples bruits de ferraille.

La rue était verglacée et Richard dérapa plusieurs fois sur les épaisses plaques de glaces qui jonchaient le trajet par endroits.

C'est au  retour que ça va être compliqué se dit-il; avec le poids de la flotte, la charrette va peser une tonne et j'espère pouvoir la tirer tout seul sur la neige pour remonter la côte...

Il était à mi-chemin dans la descente et arrivait devant la maison de la Marie toc-toc et du Julot (3), un couple d'alcolos qui faisait les beaux jours de la cité en donnant régulièrement des spectacles gratuits sur la petite place devant chez eux.

Le Julot était assis de guingois sur sa mobylette, une seule fesse sur la selle, et s'apprêtait à partir vers le village lorsqu'il vit Richard descendre la côte avec sa charrette.

- C'est pas d'la flotte qu'il faut boire mon gars, c'est d'la bière ! lui cria-t-il en riant de toutes ses dents qu'il n'avait plus. Puis il démarra en trombe dans un pétaradement de moteur suivi d’un panache de fumée blanche.

Il n'avait pas fait dix mètres, que Julot dérapa sur une des plaque de verglas et continua sa course couché à terre la mobylette serrée entre les jambes. Richard ne put retenir le fou-rire qui le secouait. Il suivit du regard le Julot qui dévalait la côte sur les fesses, agrippé à son vélomoteur. Il glissait à toute vitesse en direction de la fontaine, dispersant dans sa descente une bande de gamins de la cité qui faisaient de la luge.

- T'avais raison Julot, cria Richard, vaut mieux boire de la bière, ça aide à  faire le clown !

La glissade s'était terminée contre la fontaine. Sur son passage, le Julot avait également fauché la charrette remplie de seaux d'eau du père Sevran et ce dernier hurlait des menaces de mort à l'attention du poivrot cascadeur.

Entre-temps, les gamins avaient également dévalé la pente et entouraient maintenant la "victime" qui essayait vainement de se relever.

Le poivrot eut beaucoup de mal à se remettre sur les jambes. Il tomba deux ou trois fois sur sa mobylette sous les quolibets des gamins qui tapaient dans les mains pour l'encourager. Assis dans la neige verglacée, sa mobylette encore fumante à côté de lui, le Julot injuriait copieusement ses supporters en les traitant de petits salopards qui ne respectaient rien, lorsque sa compagne, la Marie Toc Toc apparut en haut de la rue.

- Qu'est ce qu'il m'a encore fait comme connerie c't'abruti, cria-t-elle en voyant son homme couché dans la neige, t'es vraiment qu'une merde bonne à rien !

Elle prit aussitôt Richard à témoin et lui lança d'un ton qui n'admettait aucune réplique :

- En plus il est amputé du cerveau ! Il n'est même pas foutu de rouler en mobylette ce connard ! Je m'demande c'que je fabrique avec un taré pareil !

Richard la dévisagea et ne put retenir un frisson de dégoût. Elle avait vraiment l'air entamée la Marie...

Son visage couperosé et rougeaud était surmonté d'une tignasse de cheveux filasses de couleur indéfinissable et une odeur repoussante semblait l'envelopper.

Il se souvint que, certains soirs de beuveries en été, elle enlevait son slip sur la petite place devant chez elle et montrait son derrière à qui voulait bien le regarder. Tous les gamins du quartier se groupaient alors en cercle autour d'elle et visionnaient le spectacle à s'en péter la rétine. (4)

Quel monde de fêlés, pensât-il en revoyant la scène, c'est pas possible, je crois qu'ils ont tous un grain dans cette cité !

 

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Il laissa la Marie seule à ses élucubrations, dépassa le Julot qui continuait à râler dans la neige et s'approcha avec sa carriole de la fontaine.

Bien, se dit-il, il n'y a pas beaucoup de monde, je n'aurais pas besoin d'attendre longtemps...

Il se mit debout derrière le père Sevran, qui continuait à engueuler le Julot, et un des polonais qui habitaient un peu plus bas dans la descente. La flaque d'eau autour de la pompe avait gelé et c'est sur cette espèce de patinoire que chacun attendait son tour. Il faisait de plus en plus froid et Richard sentait petit à petit ses doigts s'ankyloser…

Il lâcha la poignée de la carriole, souleva la lessiveuse hors de la caisse puis en tira les deux seaux qu'il posa à terre. Entre temps, le père Sevran avait fini de remplir ses bassines et le polonais qui n'avait qu'un seau à remplir, lui céda rapidement la place.

Il était déjà plus de cinq heures et la nuit commençait à tomber. Il valait mieux se dépêcher s'il voulait encore descendre au village voir son copain Clément.

Le plus dur fut de remettre la lessiveuse pleine sur la carriole. Il avait l'impression de travailler au fond de la mine. Là-bas également il y avait des tas de trucs lourds à porter qui lui cassaient les reins et lui donnaient des courbatures qui duraient parfois plusieurs jours.

Il se dépêcha de remplir les deux seaux galvanisés et les coinça tant bien que mal dans la charrette. Maintenant il pouvait reprendre la route et remonter la côte en faisant attention de ne pas trop secouer son chargement.

En cette froide fin d’après-midi, la ruelle s'était transformée en une gigantesque  patinoire. Chacun des porteurs d'eau perdait quelques litres de son chargement en cours de route et ces flaques éparses gelaient instantanément. Cela faisait une couche épaisse et dure qui miroitait sous la lumière blafarde des rares lampadaires qui éclairaient encore les ruelles de la cité

La remontée fût un véritable calvaire. Il dérapa une  dizaine de fois sur les plaques de glace et du s'arrêter plusieurs fois, le souffle court, avant d'arriver en haut de la montée.

Il ne sentait même plus ses mains tant elles étaient engourdies par le froid. Richard haletait au rythme de ses pas lourds qui s'enfonçaient dans la neige verglacée et des volutes de vapeur s'échappaient de sa bouche bordée de givre.

Il avait l'impression d'être un cheval de trait et ne put s'empêcher de maudire son père.

Dans ces moments-là, il tenait son alcoolique de géniteur pour responsable de tous ses déboires et avait par moments une folle envie de se jeter sur lui et de l’assommer. 

Ah ! Si la pompe délivrait de la bière, se dit-il, le Fritz passerait des journées entières à remplir des gamelles... Mais de là à se déplacer pour aller chercher de l'eau il y avait un abîme que ce dernier ne franchissait que rarement...

La nuit était presque tombée. La neige tombait de plus en plus drue et les ruelles étaient presque vides. Seul le groupe de gamins continuait à s'amuser et s'apprêtait à effectuer une longue descente sur les traîneaux qu'ils avaient accroché les uns aux autres pour faire un train. Richard se rappela ses propres parties de luge et rêva pendant un instant de se joindre à eux. Quelle sensation agréable cela devait être de glisser à toute vitesse vers l'inconnu et d'arriver enfin au bout de quelque chose...

Les derniers mètres étaient plus faciles. La côte s'arrêtait quasiment à l'entrée de la rue de la Fontaine et le reste du parcours se trouvait en terrain plat.

Il était enfin arrivé devant la porte de son jardin et distingua dans la pénombre, la silhouette massive et familière du Fritz qui rentrait en trébuchant à la maison.

Ce dernier avait, comme d'habitude, une relativement petite dose de sang dans l’alcool et en s'approchant, Richard reconnut dans son regard vide et débranché qu'il n'avait pas lésiné sur la quantité.

- J'ai entendu que t'allais chasser demain matin, lui dit-il en tirant la charrette dans la cour.

- Voui, che bart a..vec le Muller te...main madin à zinc heure bour vaire le ra...pateur, répondit-il d'une voix hésitante. Che fai lui aiter à adraber un pragonnier !

- Et pourquoi ont-ils fait appel à toi ? A part une cuite t'as jamais rien attrapé non ? T'aurais même plutôt tendance à tout perdre !

- O...ccube doi de tes  z...oignons et laize bouzer mes g...arottes... te doute vaçon du n'y gonnais rien !

Richard ne répondit pas. Il était occupé à décharger les seaux de la carriole garée an bas de l'escalier.

- Accroche-toi à une poignée de la lessiveuse et aide-moi à la porter jusque dans la cuisine, cria-t-il au Fritz.

Il se retourna et vit que ce dernier s'était accoudé dans un état de stabilité toute relative contre l'abri de jardin et chantait tout en se vidant la vessie contre le mur du petit bâtiment.

- Ch'arrive, cria-t-il en reboutonnant sa braguette d'une main incertaine, Gand ch'avais ton ache, je bortai des gamelles gomme za dout zeul !

- Ouais, c'est ça, et en plus tu ne te pissais pas encore dessus ! répondit Richard en regardant la jambe de pantalon mouillée du Fritz.

L'ivrogne ne fit aucun commentaire, son cerveau embrumé ne lui permettait plus de comprendre ce qui se passait autour de lui. Il s'accrocha en titubant à la lessiveuse et Richard dût quasiment le traîner en haut de l'escalier. La Jeanne ouvrit la porte de la cuisine et poussa sans ménagement son Fritz en direction de la chambre à coucher pour le mettre au lit. Pendant ce temps, Richard posa les récipients contenant la provision d'eau potable à côté de l'évier puis versa à l'aide de la louche de l'eau dans la cuvette émaillée pour se laver les mains.  

- Je descends encore au village chez Clément, cria-t-il à sa mère en s'emparant de la serviette, je serais sûrement de retour dans une heure !

 

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Richard dévala les escaliers en courant et se dirigea vers la rue principale. Il n'y avait plus personne devant chez lui. Seuls quelques cris de gamins jouant dans une des rues perpendiculaires résonnaient à ses oreilles. La plupart des habitants avaient regagné leur logement et il ne vit qu'un chien errant qui rôdait encore sur la place à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent.

En passant devant le baraquement des Gautier, il distingua les silhouettes des deux fillettes les plus âgées dans la lumière jaune filtrant à travers les carreaux de fenêtre de leur cuisine et il aperçut la grand-mère Gautier qui sortait de la baraque pour aller vider les cendres de la cuisinière dans une poubelle posée près de la clôture entourant le jardin. 

En voyant la personne âgée descendre avec précautions les marches verglacées, Richard se rappela qu'il n'avait pas vu sa grand-mère de la journée.

Elle était certainement partie se reposer quelques jours chez une de ses filles en Allemagne, car si elle avait été présente cet après-midi lorsque son pochard de fils était rentré éméché, elle lui aurait certainement remonté les bretelles !

Richard se souvint que l'année dernière, elle lui avait demandé de l'accompagner pendant le Week-End de Pâques et c'était la première fois qu'il avait l'impression de côtoyer des gens normaux et de vivre dans une véritable famille. 

Ils étaient partis en train pour la banlieue de Francfort et avaient été hébergés chez la sœur du Fritz, une personne cultivée et agréable qui vivait avec son mari et son fils Helmut dans une grande maison propre et ordonnée. Tous les jours il y avait de la nourriture sur la table et rien n'était laissé au hasard. Il ne comprenait pas pourquoi la grand-mère vivait ici avec son dépravé de fils dans cette cité à la limite du supportable alors que le reste de sa famille donnait l'impression de vivre à l'abri du besoin dans une bourgeoisie respectable et respectée...

Il restait encore bien des zones d'ombre dans la Saga familiale et Richard n’était pas au bout de ses surprises…

 

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(1) Véridique ! Je vous raconterai cette histoire en détail dans un prochain récit.

(2) Vers la fin, beaucoup de familles ne voulaient ou ne pouvaient plus payer les factures d'eau et d'électricité. De ce fait, les H.B.L. prirent la décision de couper le courant et l'arrivée d'eau dans les logements pour inciter les derniers habitants à quitter les lieux plus rapidement. 

(3) Lire le récit de Nadine Chaboussie : Petits souvenirs en vrac

( 4 ) Hélas, tout aussi véridique !

 

  

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11/01/2018

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