NOSTALGIA, le Blog qui fait oublier les tracas

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J.F. Hurth : Drôles d'histoires n'est-ce pas ?

(1) LA RENCONTRE

Humide et froide brume matinale, à ma sortie de  la prison  "Metz/Queuleu" .

Je viens de tirer 4 ans pour mise en circulation de faux billets de 30 Euros, dupliqués sur la photocopieuse du "Secours Catholique", avec la complicité de Sœur Marie-Bernadette que je n'ai jamais dénoncée, alors même qu'elle me prenait 10 % , pour le denier du culte.

Debout devant un "Tilbury" (Cabriolet hippomobile à 2 places et capote), attelé à deux canassons faméliques, dont un zèbre aux traits tirés, je reconnais le CLEMENT.

Chapeau haut de forme, favoris grisonnants et manteau queue de pie, il tient en laisse un casque de la Wehrmacht avec l'inscription G.I.

Monte ! qu'il m'aboie méchamment, tout en balançant des confettis sur le zèbre pour le faire démarrer.

On prend l'autoroute. Au péage, il bloque un convoi d'eunuques qui chantaient le  "Le temps des cerises" dans deux corbillards décapotables.

Ensuite, saisissant un mégaphone CGT, bleu marine et clignotant, il m'annonce ceci :

- C'est d'à cause des chroniques pas catholiques que t'écrivais en Platt dans "L'AMI DES FOYERS CHRETIENS", qu'ils t'ont viré de la rédaction. Ensuite, plus de pognon, tu t'es lancé dans le faux bifton, et t'as tiré 4 ans à "QUEULEU" ! Je vais t'aider, tu vas pourvoir bosser, mais faudra  filer droit !

Je te propose de travailler pour le MEGAGIGABLOG de SCHOENECK, une énorme machine à souvenirs, alimentée par des bénévoles pas méchants, mais souvent chauves et  retraités.

(1) - Tu logeras dans ma cabane au fond du jardin. Tu ne seras jamais payé, et à la longue sûrement viré.

(2) - Dans tes textes tu ne feras jamais du GIONO, ni même du PAGNOL. Ça, c'est mes copains et moi, a-t-il ajouté en me mettant une grande claque, suivie d'un tonitruant : 

- C'est bien compris ?

- Oui Patron que j'ai dit, en poussant des cris de douleur d'un footballeur Italien !

- C'est du décalé que tu m'feras, du bizarre que j'veux. Du rigolo pour faire marrer les atrabilaires. Des histoires de flics bien ficelées, avec du causer manière AUDIARD ou façon SAN ANTONIO; du hors-piste quoi !

- Mais gaffe, ne vas pas me les traumatiser. C'est dans le troisième âge que tu tapes et ça claque pour un rien, cette engeance-là. Je ne veux pas d'histoires moi ! C'est de l'audimat qu'imfaut, du résultat noundidié ! (Nom de Dieu!) 

(3) - Rappelle-toi aussi que t'es pas un gars de SCHOENECK ! T'as aucun souvenir de l'odeur des bottes de foin qu'on rentrait dans les greniers, des chèvres à double nationalité qui broutaient l'herbe des Fridolins dans notre jardin familial, des filles Faber difficiles à draguer, des frasques du Fritz, de l'amitié du Joe et de la Nadine qu'à vu De Gaulle...

Tu me ponds un truc régulièrement et à 27 commentaires défavorables, j'te vire. !

C'est compris ? Qu'y me fait, déjà prêt à me balancer une pleine poignée de confettis gros calibre.

Mais là, rapide comme une danseuse du Bolchoï, je fais un gracieux entrechat à droite pour éviter les dangereux projectiles,... qui s'évanouissent… disparaissent... n'existent plus… et... et… je me retrouve éveillé dans le lit conjugal.

Mon épouse à mes côtés, s'explique encore avec le sommeil, ignorante de mon cauchemar.

Il est six heures vingt. Dehors, à potron-minet, l'aurore semble déjà fabriquer une bien belle journée.

En même temps, mon portable clignotant et dandinant sur le chevet, soupire de plaintifs Ummm- Umum-Umm et m'affiche un nouveau récit du CLEMAU. Il n'en faut pas plus pour remettre mes neurones en place. Je peux attaquer la lecture.

C'était un de ces récits fluide et paisible dont il a le secret. Qui vous accroche, qui vous fait dérouler le moderne bidule à touchers caressants, pour voir s'il en reste beaucoup, s'il faut économiser le plaisir, lire plus lentement, déguster plus attentivement.

Une histoire de sa petite enfance; celle qui grandit harmonieusement en même temps que le bonhomme, dans une famille aimante et modeste.

Il y a l'odeur du foin, de la cuisine et la découverte des personnages qui vont avec.

Les parents qui protègent, le OPA qui éduque, la OMA qui élève et, au fond du jardin, la Petite Cabane d'après-guerre, qui chevauche allègrement une capricieuse frontière.

Tellement bien ciselée qu'elle est, son horloge à souvenirs. Si vraie qu'elle est, la réminiscente histoire de ce gamin impétrant la vie, que nous les gens de là-bas, on y reconnait souvent la nôtre.

Oui la nôtre, celle qu'on aimerait savoir raconter aussi bien que lui. Celle qu'on a envie de lire à des amis à haute voix, comme je le fais parfois.

Alors merci Clément de m'avoir fait rêver à une deuxième fois.

Et, pour obéir à mon cauchemar, je vais tout de même essayer de te faire du petit SAN ANTONIO mâtiné de minuscule AUDIARD.  

 

(2) C'EST LE BÉRU QU'ON L'APPELLE

Fronz, qu'il me fait mon collègue de la BAC (Brigade Anti Criminalité), faut que tu me rendes un service.

- Ben vas-y,  cause donc Le Béru que je lui dis !

- C'est difficile à expliquer...

- C'est quoi ? Une femme, une bavure, un cadavre à faire disparaître, manger bio...

- Non, une soirée à l'Opéra.

Il m'aurait annoncé qu'il avait mis en garde à vue l'Evêque du coin pour trafic de stupéfiants dans un bordel de Pigalle, que ma surprise eut été soutenable.

Par contre, Le Béru à l'Opéra, ça relevait du miracle.

Mais faut déjà que je vous le présente, comme ça vous comprendrez mieux mon confondant désopilage…

En réalité il s'appelle Oscar Ruber, mais tout le monde l'appelle naturellement  Béru, et pour appuyer le personnage on dit "Le Béru",  en référence aux aventures  du célèbre adjoint du Commissaire San-Antonio, héros des romans de Frédéric Dard.

Né à Petite-Rosselle, il a toujours prétendu avoir été conçu à la Halte-Schoeneck, un soir  d'hiver, pendant une panne de batterie des autobus Faiddachpill.

Ses parents étaient les seuls passagers sur la banquette arrière et... selon son décompte,  c'était vers les années 1951… ou 52 à la rigueur.

Ruber alias Béru, a été intégré dans la Police Nationale sans concours, après sa courageuse Guerre d'Algérie et ses nombreuses médailles, dont la fameuse "Valeur Militaire" et le très prestigieux "Ordre National du Mérite". En somme c'était un héros, un vrai, et c'est sûrement pour ça qu'il n'en causait à personne.

Malheureusement tout ce courage, ce dévouement et cette abnégation, ne lui ont pas laissé le temps de maîtriser les subtilités qui sont de l'ordre de l'écrit. Le participe passé et la conjugaison, c'est pas pour lui. Pour tout vous dire, il n'est même pas bon en math !

D'ailleurs, la seule règle de trois qu'il connaisse c'est : Action - Réaction - Arrestation.

C'est pourquoi, proche de la retraite, il est "Sous-Brigadier à l'ancienneté" et donc à l'apogée de sa carrière.

A l'entendre jurer en " Platt" sans la moindre faute de Français, c'est sûr que c'est un vrai gars de chez nous.

Le Béru qu'est le meilleur des collègues, est aussi redoutablement efficace en interventions de toutes natures.

Lorsqu'il dégaine son "357 Magnum" plus vite que l'ombre d'un doute, il prétend que c'est son côté "Epistolaire..."

Faut dire aussi que ses 110 Kg, camouflés et répartis dans son 1m97 de taille, lui facilitent la tâche. Car, quand on voit son ventre, Le Béru  n'est jamais loin et, sa seule apparition dans une scène de violences, de crime ou de flagrant délit, fait taire les effets de l'alcool, de la drogue, de la haine ordinaire et de la bêtise humaine en général.

Le Béru sait mieux que quiconque murmurer à l'oreille des imbéciles. C'est bien simple, les affaires qu'il règle sur le terrain en quelques minutes de bon sens, nécessiteraient pour un Major de l'ENA, la création de trois groupes de travail, l'intervention de deux experts et de plusieurs psychologues de soutien…

Il est aussi un grand supporter du "TOUFOUTT", Le Béru.  C'est pas compliqué, dans le Foot il comprend tout, il connaît tout.

Quant aux Berlioz, Proust, Rembrandt, Socrate et les autres, en bon vieux flic, c'est depuis belle lurette qu'il leur a interdit de stationner dans ses neurones.

Donc le vl'a  devant moi, l'air penaud à se tordre les mains comme un gamin.

 

 

 

- Alors c'est quoi ton problème d'Opéra, accouche Le Béru !

- C'est à dire que je me suis retrouvé à l'Opéra sans trop le vouloir et qu'on y donnait  "SIEGFRIED". L'auteur, c'est un type qui s'appelle "WAGNER".

J'ai rien compris, mais les collègues de la Brigade veulent à tout prix que je leur fasse un rapport de la pièce et  de cette satanée soirée.

Ah ! Je la voyais venir l'énorme et sympathique enflure. Son problème était gros comme une maison. Il voulait que je gratte à sa place.

L'écriture c'était son "Talon fragile", qu'il disait.

- Allez, fais-moi un brouillon et je m'arrangerai pour monter l'histoire, que j'y concède.

Le soir même il me tend  un chiffon avec quelques lignes et me raconte le reste.

Voilà donc après reconstruction, la traduction des notes embrouillées du Béru, pour vous expliquer sa bien involontaire soirée à l'Opéra, un monde qu'il ne connaissait pas.

(3) LE BERU A L’OPERA

Mardi soir, que des conneries à la télé (Om Dinschta Owend, niks wie Kwatsch on da Télé). Pad' Foutt,  pad' Rugby, même pad' Grand Prix.

Dans notre salon ma femme la BERTHA, juste assez enveloppée pour pas être obèse, s'agrippe hargneusement à la télécommande familiale. Croyante au point que même le curé s'en méfie, elle cherche à  "Ripleiller" son émission préférée :  "Le Jour du Seigneur". Autrement dit la messe du dimanche, sans communion, sur notre canapé vert, un jeudi.

Plusieurs combats singuliers nous avaient déjà opposés sur le plan religieux, à telle enseigne, que moi le Béru,  sentant mon état de grâce menacé,  j'ai pris la courageuse décision de ne rien dire et d'aller au cinéma.   

J'arrive à "KINEPOLIS ", pas un Western à l'affiche. Que des films nuls, genre :  Amour, Psycho, et Compagnie…  Mais ô surprise, un OPERA retransmis en direct du "Métropolitan" de New-York.  

C'est quoi c't’histoire d'OPERA ? Opéra, Oper... was isson das ?

Et là subitement, "mais c'est donc bien sûr", une brutale remontée de souvenirs  me rappelle que tout gamin, mon grand Père n'écoutait que çà, L' OPERA ! Die OPER. C'était dans les années 50

Nous habitions alors à PETITE-ROSSELLE, dans la plus belle rue du monde, au fond d'une cité qui appartenait à Monsieur DE WENDEL. Ce Monsieur  était très généreux, car il nous logeait gratuitement, à condition de travailler dans ses dangereuses et profondes  mines de Charbon.

Quand on avait bien travaillé  on pouvait aller dans les bistrots,  élever des poules ou dormir tout le temps. D'ailleurs ça ne dérangeait pas du tout Mr. De WENDEL qu'on dorme tout le temps, pourvu qu'on travaille beaucoup. En plus, il nous laissait penser ce qu'on voulait Monsieur DE WENDEL, mais fallait pas en parler. Alors beaucoup avaient arrêté de penser. Et puis voilà tout.

Mon OPA donc, pas encore mort de sa silicose, mais déjà bien placé parmi les disparus à venir, passait tous les soirs son temps à rouler ses vingt cigarettes du lendemain .

En même temps, oreille collée à sa "TSF/RADIOLA", il écoutait des OPER dans sa cuisine enfumée. C'est vrai qu'il adorait l'Opéra, alors qu'il n'était pas intellectuel pour deux ronds, puisqu'il n'allait même pas à la messe, mais ça je vous raconterai une autre fois. Je crois que c'est à cause du Curé qu'avait été trop gentil avec les Choristes ou avec le Bedeau, je sais plus.

Me v'la donc devant l'affiche de cet OPERA titré  "SIEGFRIED"  et qui représentait un superbe guerrier musclé, genre "TERMINATOR", armé d'une épée carrossée "EXCALIBUR", avec un air aussi méchant que SCHWARZENEGGER à l'époque où il faisait son cinéma que dans les films.

De plus, l'auteur était un nommé "WAGNER", rien à voir avec le commerçant de FORBACH.  Non là, c'est  "RICHARD" qu'il s'appelait, sûrement un ancien de chez nous, mais vas-t-en savoir de quel coin  et dans quelle cité exactement.

Dès le début j'ai senti l'erreur. Ah ! la connerie que t'as faite Le Béru, que je me suis pensé... Ah, le con , l'imbécile ! Heureusement que j'ai rencontré un collègue de la Brigade de nuit, que sa femme Prof de philo, avait traîné dans cette galère. Je vous raconte pas. Ou plutôt si :

Ecoutez bien :

Quatre heures de spectacle, et trois mi-temps.!

Et ça gueulait sur scène, et ça chantait des trucs nuls, avec des dièses et des bémols comme pas possible. Dans l'Orchestre pas une batterie, pas un synthé, même pas une guitare électrique. Rien quoi !

En plus, alors que dans la salle il y avait un public d'environ 400 compatriotes bien habillés, sur scène ils s'enhurlaient en boche d'époque, avec des sous-titres imprimés en Français jaune de maintenant.  

Ils nous ont rendus fous,  Bon Dieu ! (Noudidié, Die honn uns farikt gemach !)

Et puis, fallait comprendre !

- Allez je vous résume en quelques mots, cette banale affaire de C.. , enfin de mœurs familiales comme on dit maintenant... Une affaire d'ailleurs, qu'à la Brigade de nuit on réglait en un quart d'heure sur place, avec 0 lignes de main courante au Poste. Le tout entre une intervention pour tapage nocturne et un homicide volontaire.

 

sieg.jpg

 

Donc, SIEGFRIED, notre "SCHWARZI" de l'affiche, la trentaine, les yeux plus bleus qu'allemand, sûrement d'extrême droite, car franchement opposé à l'abolition de la peine de mort, ce SIEGFRIED donc, est le fils incestueux de SIEGMUND et de SIELGLINDE du pays de "WALKYRIE".

Avant d'aller plus loin, faut que je vous dise que le pays de "WALKYRIE" se trouve largement au-dessus des nuages, chez des Dieux inventés par les Boches de l'époque.

Le DIEU en Chef de là-bas se nomme "WOTAN" et il habite dans une superbe villa appelée  la "WALHALLA". Faut savoir que les "WOTAN", c'est la branche Teutonne de la famille des "ZEUS", qui eux étaient grecs à fond la caisse et encore honnêtes pour tout vous dire. Pas comme ceux de maintenant qu'ont des dettes partout.

Allez, accrochez-vous je continue pour vous expliquer cette famille tuyau de poêle... Pass ouf, jetzt geh'ts loos !

Mais là-bas à la WALHALLA, il y a aussi la superbe BRÜNNEHILDE, une nana un peu nympho, endormie par son père, qui en avait marre de la voir coucher avec tous les DIEUX de son service.

Notre SIEGFRIED voudrait bien la niquer aussi, mais il ne sait pas que c'est sa sœur !

-T'imagines la connerie et la famille donc !

Iwaléé da mol was e Kwatsch, oun was e Famill !    

Je poursuis. Pour y arriver, SIEGFRIED doit tuer un dragon avec sa magique EXCALIBUR,  une épée qu'il a forgée tout seul, de nuit et sûrement au noir.

Alors là, pour les bloggeurs qui sont encore en ligne, faites gaffe ça se complique :

Mais, sur  place il y a l'horrible  "MIME". Oui, le mec il s'appelle comme ça et il est  le fils de "ALBERICH", le patron des "NIBELUNGEN" (C'est le monde d'en bas, de la brume etc..,  mais ça vous pouvez laisser tomber...)

Or, ce salopard de "MIME", a un plan diabolique que le beau SIEGFRIED ne pourra que difficilement déjouer. (Là j'avais ajouté "Poil au Nez", mais la Direction m'a censuré...)

Oui, en effet, et sans le savoir, not' héros n'est que partiellement invulnérable, puisque porteur du péché originel que WOTAN, ce Dieu pervers, lui a laissé au passage, on se demande pourquoi !

La "guigne" quoi !  (Là aussi , j'avais mis "La Merde",…  censuré aussi)

Pov' gamin, il en a bavé je vous dis pas avec ce psychopathe de "MIME" et ses sbires.

Ils lui ont chauffé l'enfer à blanc ! (Die honn dem die Hell haiss gemach !)

Oh! oui.. Le martyr qu'il a souffert notre SIEGFRIED. Si  jeune, si blond, si bien éduqué et tellement amoureux. De plus, j'ai l'impression qu'avec la BRÜNNEHILDE, ils n'ont même pas copulé. J'ai demandé à  la Prof cultivée de mon collègue à la sortie, elle n'en savait rien non plus....

QUATRE heures de spectacle, sans compter les arrêts de jeu. Heureusement qu'il y avait mon copain de la brigade de nuit.

A partir de la 2ème mi-temps on a fait un "Haka", question de mettre le feu quoi.

Mais la salle n'a pas suivie. Trop de personnes âgées, pas loin de la soixantaine, même plus harcelable pour certaines vieilles en bas résille et foulard  Hermès. Pas la moindre ambiance, aucune communion.

Oui... il y a bien eu quelques "ALLEZ  SIEGFRIED", quand à la fin il a essayé de sauter la BRÜNNEHILDE à travers l'armure, mais sans plus, c'était mou, mou,  trop mou !

Pourtant ça ne manquait pas de coups fourrés sur le terrain. Des trahisons, des assassinats, des brutalités inouïes ! On a même vu deux croche- pied et pire : un pied levé ! Bref, tout y était pour chauffer la salle, mais il n'y avait vraiment rien à faire. (Es  waa halt nik's se mache !)

Rien à foutre qu'il en avait ce public de "Bobos". Muets et atones qu'ils étaient ces vieux machins de souche. Pas un cri d'orfraie, pas une vague, pas une fumigène, même pas une banderole. 

RIEN, RIEN, RIEN ! !  Bonjour  l'ambiance !

OPERA qu'ils appellent ça !

Quarante-deux Euros que ça coûte. Me verra plus ce WAGNER ! ! Signé :   Le Béru.

 

♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦ ♦

 

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11/03/2018
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