NOSTALGIA, le Blog qui fait oublier les tracas

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Une photo-souvenir pour oncle Joe

Vers la fin novembre mon ami Walter Heitzmann m’envoie un message pour me demander de venir avec lui à Petite-Rosselle pour assister à un dépôt de gerbes au pied de la statue du mineur de la ville. Cette cérémonie est organisée pour honorer le cent dixième anniversaire de la société des mineurs de Petite-Rosselle. Sans hésiter je réponds oui, fier de pouvoir l’accompagner et revoir d’anciens mineurs.

Quelques jours plus tard je reçois un autre message de sa part me détaillant cette cérémonie. Nous devrons nous rencontrer vers 8h30 au pied de la statue et nous ferons une photo pour Oncle Joe devant cette statue, car c’est ici même, le 23 juin 1956 que notre ami qui travaillait alors au puits Vuillemin comme mineur de fond, a assisté à l’inauguration de cette statue par le président du conseil de la République d’alors : Guy Mollet. Cette statue a été sculptée pour fêter le centenaire du puits Saint Charles. Ce sera un beau souvenir pour lui et Walter me dit en avoir déjà touché un mot à Clément Keller qui a préparé une pancarte avec un message écrit en anglais pour l’oncle Joe. Cela doit être une surprise qui sera publiée sur le site de Nostalgia.blog4ever.com que fréquente régulièrement notre Oncle Joe. J’étais doublement content mais une autre surprise m’attendait encore. En effet Walter m’écrit qu’après la photo tous iront assister à la messe qui se déroulera dans l’église toute proche, mais que lui préfèrerait ne pas y assister, voulant profiter de ce moment pour me faire découvrir la ville de Petite-Rosselle qu’il a jadis habité. Ensuite m’écrit-il encore, nous nous rendrons à l’habituel apéritif qui sera suivi d’un repas auquel il m’invite. Sans aucune hésitation je décide alors de réserver mon dimanche pour cette escapade dont je me réjouis d’avance.

Le jour venu je me rends à Petite-Rosselle bien en avance et gare mon véhicule à proximité de la statue où je vois déjà une personne affublée d’un béret et d’un appareil à photo qui se retourne vers moi après avoir entendu le bruit de la fermeture de ma portière. Il me regarde et j’en fais autant ne reconnaissant pas cette personne. Mais elle me fait signe de venir, je m’approche et découvre sous ce magnifique béret mon ami Walter. Celui-ci me demande alors de déplacer ma voiture pour la garer à proximité de la sienne dont il m’indique l’emplacement sur la place jouxtant la statue. Le voyant un peu tendu j’obtempère sans poser de question. Je gare mon véhicule près du sien et je salue son amie Huguette qu’il me présente. Pendant qu’il prépare son matériel photographique je fais un tour vers sa petite remorque qui transporte ses deux chiens, car Walter adore ses chiens et les emmène à chaque fois qu’il le peut avec lui.

Matériel en main nous nous rendons à la statue où il procède à sa mise en place et aux réglages nécessaires de son bel appareil à photo Nikon posé sur un solide trépied. Walter est aussi un photographe de talent primé dans de nombreux concours. C’est à ce moment, alors que je pense que nous allons faire cette photo qu’il me livre un autre détail. Il me dit, alors que nous sommes encore seuls sur la place, qu’il attend la venus de quelques mineurs en tenue pour prendre la photo souvenir et qu’ensuite nous irons au puits Vuillemin où Oncle Joe a travaillé pour y prendre une autre photo souvenir. J’allais de découverte en découverte, mais Walter avait l’air si content, que je ne pouvais rien lui refuser.

Les invités commencent à venir et nous les saluons tour à tour. Walter ne tient pas en place, il est heureux et semble connaitre presque tout le monde. A un moment il me présente le porte-drapeau de la fédération des mineurs et des sidérurgistes. Dans ma tête tout commence à bouillonner, mes yeux se fixent sur le drapeau et j’interpelle le porte-drapeau pour lui demander de le dérouler. D’un air surpris il le fait et là je reconnais immédiatement le drapeau que j’ai eu le plaisir de dessiner dans les années 80. Walter qui connaissait cette anecdote décide aussitôt de me prendre en photo aux côtés du porte-drapeau et du président de la fédération. D’autres mineurs arrivent et Walter en rassemble quelques uns devant la statue. Je tiens avec un mineur en tenue de sauveteur la pancarte. Celle-ci est écrite en anglais pour saluer Oncle Joe, le mineur français émigré aux Etats-Unis à Chicago. Puis Walter appuie sur le déclencheur avant de nous rejoindre pour immortaliser le moment.  Cette pancarte rappelle à Oncle Joe qu’il a assisté en 1963 à l’inauguration de cette statue dont il parle sur le blog de Nostalgia. Le moment est solennel et Walter, en bon photographe, reprend une deuxième photo. Je suis ravi de voir la modestie et l’honneur affiché par les membres de ce petit groupe qui se prête volontiers à cette prise de vue pour rendre hommage à l’un des siens aujourd’hui si éloigné.

 

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Quelques minutes plus tard l’assemblée est au complet et les porte-drapeaux se mettent en place, les discours officiels sont prononcés, les gerbes déposées au son de la musique de la fanfare de la ville qui joue la sonnerie aux morts, puis la Marseillaise, l’hymne allemand pour honorer les nombreux représentants de la corporation venue de la région Sarroise et enfin l’Ode à la joie pour annoncer la fin de la cérémonie. Après cela un cortège se forme pour suivre la fanfare à l’église. Il est formé de façon protocolaire, d’abord les porte-drapeaux avec en tête celui de la fédération des mineurs et des sidérurgistes, puis les membres des sociétés de mineurs, les élus, les différents corps constitués, police, pompiers, suivent les anciens combattants, les autres associations et enfin le public venu nombreux. 

Walter et moi allons rejoindre nos véhicules et je le suis pour aller garer mon véhicule sur le parc à voitures de la salle où aura lieu l’apéro. Je monte alors dans son véhicule pour partir visiter la ville le temps que dure la messe. Nous roulons dans différents quartiers vers « la plus belle rue du monde », là où notre amis Jean-François Hurth et son idole de jeunesse Pierre Koenig ont habités (la rue la forêt, die Waldchtross.). Dans cette rue il me montre la place où ils jouaient au football. J’ai cherché le buisson derrière lequel Jean-François avait dissimulé sa mandoline sans le trouver, mais nous avons vu leurs maisons respectives, qui elles, sont toujours là. Ensuite nous sommes passés devant la maison que Walter a habitée (Rue du plan incliné). Après une ultime randonnée dans les rues de ce quartier nous sommes arrivés au musée de la mine et nous avons visité sa boutique très intéressante. Du parc à voitures où nous étions stationnés on pouvait apercevoir le chevalement du puits Vuillemin que nous avons très vite rejoint. Là mon ami Walter m’a une fois de plus impressionné par son talent d’organisateur. Il a ressorti la pancarte annotée que nous avions prise en photo devant la statue du mineur, puis il a tiré de sa poche un gros feutre noir qu’il m’a tendu en me disant : tiens, comme tu étais dessinateur, écris au dos de la pancarte un mot en anglais pour Oncle Joe qui a travaillé ici. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai annoté la pancarte et nous sommes partis avec son matériel photographique à la recherche du meilleur emplacement pour prendre notre photo souvenir.

 

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Après la prise de vue il m’a montré, accrochée au mur du puits, la plaque commémorative qui porte le nom des 83 victimes de la plus meurtrière catastrophe minière qu’a connu le bassin houiller lorrain, c’était le 15 mars 1907. Walter l’air très ému me dit qu’il vient ici chaque année pour commémorer cette catastrophe par un dépôt de gerbe avec la société des mineurs de Stiring-Wendel dont il fait partie. Je n’ai pu rester insensible devant son émotion et nous avons parlé un moment de ce dur métier de mineur.

Avant de rejoindre la salle de l’apéro, nous avons laissé ses chiens se défouler sur l’immensité du terrain qui entoure le puits où en ce dimanche matin nous avons pu croiser de nombreux promeneurs.

Lorsque nous sommes arrivés à la salle, déjà quelques personnes attendaient l’ouverture des portes qui ne pouvait se faire avant l’arrivée du cortège. Cortège dont on entendait des sons touffus de la musique jouée par sa fanfare encore lointaine. Une fois le cortège bien en vue, les portes se sont ouvertes et nous avons découvert la salle de l’apéro avec ses tables dressées pour l’occasion avec générosité. Walter saluait presque tout le monde d’un fraternel glück auf et semblait connaitre chaque présent, même madame la conseillère régionale lui fit la bise. Vint ensuite le moment des discours officiels que nous avons écouté avec sérieux. Enfin l’autorisation a été donnée de se servir en boissons et accompagnements variés. C’était l’occasion de discuter un peu avec des personnes que Walter me présentait. J’ai beaucoup apprécié l’histoire personnelle que chacun me racontait. Certains venus en tenue me confiaient avoir créés des reportages sur la mine postés sur Youtube ou Faceboock. Je constatais que tous ces mineurs avaient plaisir à se retrouver et l’ambiance était chaleureuse. Beaucoup d’épouses accompagnaient les mineurs et déjà les portes de la salle du banquet s’ouvraient, me permettant enfin de m’assoir à table, il était déjà presque treize heure, j’avais faim ! Je me suis assis aux côtés de Walter, parmi les membres de la société des mineurs de Stiring-Wendel. Une bonne choucroute a été servie, je me suis régalé. Les discussions dans la salle allaient bon train. J’étais heureux de me trouver ici où je n’avais pas l’impression d’être une pièce rapportée, mais un membre à part entière de cette communauté. A la fin du repas, après un court discours du président de la société des mineurs de Petite-Rosselle, pour, une fois de plus remercier chacun pour sa présence, il a procédé à la remise solennelle à chaque association présente, un souvenir de cette journée de fête et du cent dixième anniversaire de sa société. Un animateur a ensuite entamé des morceaux de musique qui ont spontanément attiré la foule sur la piste de danse. Je retrouvais là cette folle envie de s’amuser que j’avais connu dans les bals et carnavals de la région minière. Les yeux des danseuses et danseurs étaient brillants, et même si l’âge moyen dépassait allègrement les soixante dix ans, le spectacle qui s’offrait exprimait la joie de vivre et la simplicité dont les familles de mineurs ont le secret. Walter a profité d’un moment de pause pour remettre au président de la société des mineurs de Petite-Rosselle des photos de famille datées des années cinquante, prises lors de défilés de mineurs et sur lesquelles figuraient son oncle et son père qui étaient présidents de cette même société. Il lui a également donné des photos du chevalement du puits Saint Charles qu’il avait faites. 

Malheureusement l’heure passait, trop vite, et j’ai pris congé de la tablée, si bouleversé par cette belle rencontre que j’en ai oublié de remercier mon ami Walter pour cet immense plaisir qu’il m’a permis de connaître. Ces instants sont à jamais gravés dans ma mémoire.

Glück auf Walter, Joe et tous les mineurs. Jean-Lucien Miksa

 

 

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Coup de gueule : L’ignoble mise à mort du restaurant d’entreprise des HBL.

Quelle ne fut pas ma surprise début janvier 2016 d’apprendre par un ami et ancien collègue de travail, que le restaurant d’entreprise des HBL où nous avons si souvent déjeuné était en cours de démolition. Je ne le croyais qu’à moitié, car je passe souvent par la rue Nationale de Freyming-Merlebach pour me rendre à Forbach et pourtant je n’ai rien vu. Oh, j’ai bien constaté que des travaux avaient lieux sur l’ancien parc à voitures de l’ancienne direction générale des houillères, aujourd’hui « la tour du Val de Rosselle ».

Déjà les anciens bureaux du service transport des HBL avaient été démolis pour créer un parc à voitures. J’avais tout naturellement pensé que c’était pour permettre aux travailleurs de cette tour de profiter d’un endroit de stationnement en attendant la fin des travaux qui avaient lieu sur l’ancien parc à voiture devant le restaurant d’entreprise. Mais j’étais à cent lieues de penser qu’on allait également démolir mon ancien restaurant.

 

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J’ai alors aussitôt consulté Internet pour en savoir un peu plus sur cette affaire de démolition. Et effectivement des articles du journal local, le Républicain Lorrain, avaient annoncé cette funeste nouvelle. On allait construire une grande surface à cet emplacement après démolition. Mon corps s’est mis à trembler, je n’ai pu empêcher une larme de rouler sur ma joue pendant ma lecture. « Oh mon Dieu, ce n’est pas possible » me suis-je exclamé. Comment a-t-on pu faire une chose pareille, démolir ce magnifique bâtiment intemporel de par son architecture avant-gardiste à l’époque de sa construction.

Le bureau d’étude des travaux neufs des HBL dont je faisais partie avait conçu de A à Z ce beau projet et voici que maintenant sa mise à mort est programmée et inéluctable.

 

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Le photographe du RL montre bien involontairement à quel point ce magnifique bâtiment est placé dans l’estime des élus locaux, juste derrière un chiote ! 

15 décembre 2016, l’agonie ne sera pas lente, le bâtiment se meure et disparaît petit à petit dans les gravats qui s’amoncellent au sol.

Il faut rappeler que les HBL disposaient d’une myriade de petits restaurants éparpillés sur le bassin houiller. La création de cet ouvrage allait réunir l’ensemble du personnel pour qu’il puisse se restaurer. L’entreprise n’avait pas lésinée sur la qualité de l’ouvrage, ni sur la décoration et les services qu’allait offrir ce nouveau bâtiment. Un cuisinier et son équipe préparait les repas divers et variés, dignes d’un restaurant de qualité. C’était un self-service où chacun pouvait choisir son entrée, plat principal, dessert et boisson. Des paravents séparaient les tables et la convivialité régnait dans l’endroit aux heures du repas.

Une cafétéria permettait de prendre un café après repas. Une petite cuisine très bien équipée était à disposition de ceux qui voulaient soit se réchauffer un plat ramené de la maison ou de préparer un vrai repas sur place.

Ce bâtiment mis en service en 1975 pouvait assouvir la faim de plus de 1200 personnes par jour. Il servait également de salle de manifestations, de bals populaires et autres rencontres locales. Toutes les fêtes de Sainte Barbe, la patronne des mineurs, avaient lieues dans ses murs. Les allocutions prononcées par les dirigeants et personnalités de l’entreprise avaient lieues sur une estrade montée pour l’occasion. Elle était devant un immense vitrail illuminé représentant une illustration très colorée de Sainte Barbe.

Ce restaurant a même été ouvert aux entreprises locales et aux particuliers qui pouvaient acheter des tickets repas. Les actifs pouvaient y emmener leurs enfants en cas d’impossibilité de cuisiner à leur domicile.

Et voilà que l’irréparable a été fait, ce bâtiment n’existe plus. L’architecte concepteur était Pascal Motti. On lui doit son œil exercé et son talent pour l’encadrement des nombreux dessinateurs qui ont œuvrés à la réalisation de l’ouvrage. Notamment le projeteur principal Jean-Marie Legendre, inventeur des façades rythmées et de la splendide décoration intérieure. Plus modestement, moi-même, qui ais conçu le bar de la cafétéria avec les conseils de Jean-Marie Legendre. J’ai également étudié et fait réaliser les issues de secours, le parc à voitures côté rue Nationale et l’ensemble des abords du restaurant.

Quel gâchis, quelle tristesse dans mon cœur. Pourquoi cette nouvelle plaie infligée au monde minier. N’a-t-on rien pu faire de ce bel ouvrage ? Pourquoi et qui a pris une décision aussi invraisemblable que silencieuse.

La folie des grandeurs de certains élus locaux qui construisent à tout va a eu raison de la sagesse et du respect du beau et bel ouvrage fait de lumière et d’espace qu’était ce restaurant d’entreprise. GLÜCK AUF, Jean-Lucien Miksa



Photos (c) Le républicain Lorrain 

 

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Puits Vuillemin : une photo pour l’oncle Joe

Lors de la commémoration des 110 ans de la catastrophe du puits Vuillemin, organisée mercredi à Petite-Rosselle, les anciens mineurs qui défilaient ont pris la pause pour une photo un peu spéciale. Elle a été réalisée à l’initiative d’un groupe d’anciens qui habitaient les baraques, la Ferme, de Schœneck et qui ont créé un blog : www.nostalgia.blog4ever.com

Ce cliché figurera sans doute sur leur site, mais elle est surtout destinée à l’oncle Joe. Les mineurs portaient un panneau à son nom. « Joe Surowiecki a travaillé au puits Vuillemin dans les années 50, de 14 ans à 22 ans », explique l’un des membres du groupe. « Il est ensuite parti s’installer aux Etats-Unis », plus précisément à Chicago. Mais il reste attaché à ce bassin, à ce site et à ses anciens compagnons. Qui ont donc voulu qu’il soit présent, par procuration, lors de cette cérémonie. (c) Article du Républicain lorrain du 17/03/2017

 

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Ce mercredi 15 mars 2017 avaient lieues les commémorations du 110ème anniversaire de cette triste catastrophe qui avait coûté la vie à 83 mineurs de charbon.

Je devais m’y rendre pour accompagner notre ami Walter Heitzmann dans le but de réaliser des photos souvenir et surtout pour témoigner notre amitié à un ancien mineur de la Ferme de Schoeneck ayant travaillé dans ce même Puits dans les années 1950.

Aujourd’hui résidant à Chicago aux Etats-Unis, il est amicalement appelé Oncle Joe sur le blog du site www.nostalgia.blog4ever.com, blog des anciens de la Ferme.

Mais un empêchement de dernière minute m’a obligé de garder mon domicile et Walter a dû se débrouiller tout seul pour réaliser ce reportage dont je livre l’historique ci-après.

Walter est arrivé comme à son habitude bien en avance sur l’horaire prévu sur le carton d’invitation. Il aime repérer les lieux, même s’il les connaît parfaitement, car c’est un photographe chevronné qui ne laisse pas de place à l’improvisation. Réussir une belle photo dépend de nombreux paramètres : l’ensoleillement, l’emplacement des invités, leur nombre, etc. Il aime s’organiser avant la venue des invités.

Après les repérages, après avoir mémorisé l’emplacement idéal pour la prise des photos, il attend le début de la cérémonie. Celle-ci voit arriver les nombreux participants dont le Député-Maire de Forbach, des conseillers régionaux et locaux, des nombreux maires des villes environnantes ainsi que celui de Petite-Rosselle. Il voit également toutes les sociétés de mineurs de la région, y compris celles de la proche région de la Sarre en Allemagne.

Sont également présents des représentants d’associations locales et comme toujours il y a de nombreux anciens mineurs.

La cérémonie commence par un discours du président du musée de la mine du carreau De Wendel, puis par celui du président de l’association des mineurs de Petite-Rosselle et enfin par celui du président de la fédération des mineurs et sidérurgistes de Sarre-Moselle-Luxembourg.

Un dépôt de gerbes suit les discours. Après une minute de silence, le président du musée, à l’aide d’un micro demande aux invités de former un cortège pour rejoindre l’exposition sur la catastrophe qui se tient à l’intérieur du musée. Profitant de cette annonce, notre ami Walter se saisi du micro du président pour demander aux invités de se rendre en premier à l’emplacement qu’il avait choisi pour réaliser la photo souvenir destinée à l’Oncle Joe.

La solidarité légendaire de la profession est prouvée et tous se rassemblent comme un seul homme pour immortaliser l’instant solennel.  

GLÜCK AUF ! Photos : W. Heitzmann - Texte : J.L. Miksa

 

 

 

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12/12/2016

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