Parlez-nous de vous : Jean-Lucien Miksa

Hombourg-haut, Cité médiévale

Jean-Lucien Miksa est un fils d'immigrés polonais déportés, aujourd'hui disparus, venus en France, au sortir de la dernière guerre mondiale, chercher une terre d'accueil. La famille Miksa avec ses quatre garçons quittent la Ferme de Schoeneck en 1957 pour la cité minière de Behren-lès-Forbach, puis s'installent en 1967 à Stiring-Wende l dans la cité du Habsterdick, rue de la... Ferme.

En 2000, Jean-Lucien se met à l'écriture, restituant dans ses récits les histoires racontées par ses parents pendant son enfance, auxquelles il mêle celles qu'il aimait inventer pour ses enfants. Sa fille Natacha s'associe à ce besoin de faire partager ses racines, en illustrant les contes de son père. Ils publient aux éditions L’Harmattan , 'Le Ruisseau aux Larmes d'Amour', un conte pour enfants en 52 pages, et 'Le Lac des Invincibles', un conte bilingue franco-polonais en 24 pages couleurs.

Pour connaître son parcours professionnel, il suffit de lire son récit ‘ La mine’ publié sur ce Blog. Aujourd’hui, Jean-Lucien habite à Hombourg-Haut, ville qu’il nous fait découvrir dans cette courte présentation.

Hombourg-Haut est traversée par l’ancienne rue nationale et dispose d’une gare SNCF sur la ligne Paris-Francfort. A mi-chemin entre Saint-Avold et Forbach elle jouxte Freyming-Merlebach où on peut accéder à l’autoroute Paris/Sarrebruck/Strasbourg.

J’aime cette ville qui a une belle forêt communale dans laquelle j’adore me promener. Il y a des chemins et des sentiers qui permettent des petites ballades et de grandes promenades de plusieurs heures. C’est l’une des très rares forêts française où l’on peut voir des chevaux en activité pour débarder du bois, grâce à la municipalité et la volonté du garde forestier. Cette forêt a son petit étang, la Papiermühle, autour duquel on trouve une aire de jeux pour enfants, la cabane des pêcheurs et un restaurant.

La cité médiévale ou « le vieux Hombourg » est tout aussi agréable à visiter. En passant sous la « vieille porte » qui date de 1240, on voit la collégiale Saint-Etienne dont la construction remonte à 1290. Lorsqu’on s’en approche, on arrive à hauteur de la place Saint-Clément qui a une belle fontaine construite en 1838. Arrivé devant l’église on peut prendre sur sa gauche une ruelle qui mène au couvent des récollets bâti en 1760.

Si on prend la ruelle à la droite de l’église on emprunte le rue Sainte-Catherine. Cette rue longe les ruines de l’ancien château médiéval et mène à la chapelle Sainte-Catherine. Sur les bords de cette rue se trouvent les Saints guérisseurs. Ils sont au nombre de 14 et faisaient l’objet de pèlerinages car ils guérissaient de beaucoup de maux et maladies. Une fois arrivé à la chapelle, qui date de 1260, on peu s’y recueillir et découvrir la beauté des lieux avec là aussi quelques belles statues de Saints et Saintes. Je ne peux d'ailleurs que vous inciter à visiter les lieux, vous ne serez pas déçus ni par la beauté de ces sculptures ni par la sérénité qui se dégage de l'endroit.

De retour sous la vieille porte, depuis la rue de l’échelle, on peut apercevoir la nouvelle mairie qui se trouve dans le « Château d’Hausen » et la villa Gouvy qui accueille le syndicat d’initiative.

Voilà la ville dans laquelle je vis dans une maison qui est très âgée, sa construction remonte au XVIIe. Jean-Lucien Miksa